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Volume XXVIII • Numéro 72 • 2022 (Already published) |
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Titre : |
Les contributions mutuelles entre les ONG locales et les entreprises : un facteur de crédibilité du rapportage social fondé sur trois piliers |
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Auteur(s) : |
Olivier BRAUN, Agnès CECCARELLI, Christine MORIN-ESTEVES |
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Résumé : |
Les critiques portant sur la qualité des informations extra financières divulguées aux parties prenantes, y compris aux O.N.G, sont constantes. Le manque de crédibilité du rapportage social revêt autant des enjeux financiers que des enjeux d’opérationnalisation du développement durable. La collaboration des O.N.G à l’échelle territoriale, locale, avec les entreprises est peu abordée dans les recherches empiriques de même que leur contribution mutuelle à la crédibilisation du rapportage social. Notre recherche qualitative réunit des experts du développement durable et des représentants des O.N.G locales dans un espace de dialogue dont les confrontations font ressortir des réflexions qui aideront les entreprises à améliorer la qualité de leur rapportage social. Nous montrons du point de vue managérial que la crédibilité s’appuie d’une part sur une collaboration nourrie entreprises/ O.N.G locales selon trois dimensions : une posture collaborative, des moyens et des objectifs communs puis des valeurs partagées. D’autre part, nous montrons que les O.N.G contribuent par leurs actions à la construction du contenu du rapportage social. Notre apport académique concerne la crédibilité du rapportage social qui se cristallise sur trois piliers : son instrumentalisation, sa construction et la divulgation des informations. |
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Mots clés: |
crédibilité, rapportage social, développement durable, O.N.G locales, expertise |
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Pages : |
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DOI : |
https://doi.org/10.3917/rips1.072.0005 |
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Type : |
Research paper |
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URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-de-gestion-des-comportements-organisationnels-2022-72-page-5.htm |
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Titre : |
Impact des réseaux sociaux sur les supply chains : une interaction dynamique vue à travers le prisme de la proximité |
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Auteur(s) : |
Thierry HOUÉ |
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Résumé : |
La diversité des liens qui existent au sein des supply chains peut engendrer l’apparition d’une pluralité de réseaux tant au niveau organisationnel qu’individuel. Des réseaux multiformes sont susceptibles de coexister, d’interagir et d’impacter le fonctionnement des chaînes logistiques. Dans cet article, nous nous proposons d’étudier des supply chains selon une approche micro-fondée menant à l’explication des relations interpersonnelles. Une analyse de réseaux d’individus via le concept polymorphe de proximité permet de répondre à la question de recherche suivante : comment différents réseaux sociaux influencent-ils des supply chains dans une logique d’interaction dynamique ? Un prestataire de services logistiques multi-clients et ses partenaires représentent le terrain d’investigation. Une étude qualitative s’appuyant sur une analyse des proximités décrit la dynamique des relations interpersonnelles et leur influence sur la chaîne logistique. Les résultats révèlent l’existence de deux réseaux sociaux typiques au sein des supply chains étudiées. Le réseau social ancré contribue à développer à la fois réactivité et agilité de la chaîne logistique. Le réseau social efficient impacte plutôt sa performance économique. L’organisation formelle de la supply chain affecte aussi le comportement des acteurs et leurs relations dans une sorte de jeu d’interaction dynamique. La chaîne logistique focalisée sur la réactivité et l’agilité donne plus d’autonomie aux actions individuelles d’acteurs adaptables tandis que celle recherchant davantage de performance en termes de coûts exige conformité et intégration des individus dans des relations structurées et codifiées. Cette dynamique donne dans le cas présent, la perception d’un co-renforcement
des réseaux étudiés. |
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Mots clés: |
coordination, interaction dynamique, proximité, réseaux sociaux, supply chain |
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Pages : |
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DOI : |
https://doi.org/10.3917/rips1.072.0027 |
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Type : |
Research paper |
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URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-de-gestion-des-comportements-organisationnels-2022-72-page-27.htm |
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Titre : |
Pour une théorie du leadership de puissance, de pouvoir et de fonction |
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Auteur(s) : |
Gabriel MORIN, Peter STOKES |
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Résumé : |
Cet article étudie la notion de leadership à travers la théorisation de trois types de leadership distincts : leadership de puissance, leadership de pouvoir et leadership de fonction ainsi que leurs implications pour la gestion des ressources humaines (GRH). Cette théorisation s’appuie sur la différence philosophique clé que fait Deleuze entre puissance et pouvoir. Une grande partie de la littérature existante sur le leadership considère que pouvoir et fonction sont liés de manière intentionnelle dans les organisations, mais cela peut en négliger l’étude des effets sous-jacents. Une fertilisation croisée et alternative des études sur le leadership et sur la GRH pourrait enrichir la compréhension du développement des individus. Examiner de plus près les conséquences et les complexités de la dynamique du pouvoir et du leadership, ainsi
que les effets ambigus qu’ils peuvent produire sur les followers apparaît crucial. En réponse à ces manques, l’article développe une nouvelle conceptualisation du leadership de puissance destinée aux followers, aux leaders et à l’organisation, par le biais de la GRH. Empiriquement, l’article mobilise une méthodologie inductive ayant recours à des entretiens semi-structurants conduits auprès de dirigeants de haut niveau issus de contexte militaire, bancaire et d’une agence de notation financière. Les résultats identifient l’émergence de trois nouveaux types de leadership interconnectés : puissance, pouvoir et fonction, qui produisent trois types d’effets sur les followers. Les résultats comportent des implications pour la GRH dans l’évaluation et le développement du leadership. |
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Mots clés: |
Leadership de puissance, Leadership de pouvoir, Leader, Follower, Empowerment |
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Pages : |
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DOI : |
https://doi.org/10.3917/rips1.072.0053 |
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Type : |
Research paper |
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URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-de-gestion-des-comportements-organisationnels-2022-72-page-53.htm |
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Titre : |
Efficience et mécanismes de mise en œuvre de l’approche systémique stratégique dans la résolution des conflits au travail |
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Auteur(s) : |
Audrey BECUWE, Grégoire VITRY |
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Résumé : |
Plusieurs auteurs montrent que l’approche systémique et stratégique des interventions en organisation est efficiente. Cependant, ces démonstrations se basent sur des études de cas ou de petits échantillons qui ne permettent pas de généraliser les résultats. C’est pourquoi nous mesurons quantitativement l’efficience des interventions systémiques stratégiques. La population de l’étude quantitative
est basée sur les données issues du réseau de recherche Syprene. L’efficience est mesurée sur la base de trois indicateurs : le GHQ-12, l’échelle de résolution des problèmes, et le nombre de séances d’intervention réalisées. Nous complétons ces données par l’observation d’un intervenant systémique missionné pour résoudre un double conflit de hiérarchie et d’autorité afin de décrire les processus de changement et d’intervention à l’origine des résultats obtenus. Premièrement, notre étude est la première à proposer des outils de mesure de l’efficience des interventions systémiques dans la sphère professionnelle. Deuxièmement, notre étude quantitative confirme dans le champ du travail les résultats sur l’efficience de l’approche stratégique systémique dans le champ de la santé mentale (Vitry et al., 2020). Enfin, à partir du concept fondateur de tentative de solution, notre étude qualitative permet de décrire et de rendre tangible le processus dysfonctionnel qui alimente les difficultés et conflits au travail. Nos résultats nous invitent à préconiser de sensibiliser à l’approche
systémique les acteurs susceptibles d’accompagner les personnes en situation de conflit, mais aussi les acteurs RH. Nos travaux pourraient être complétés par l’évaluation de l’efficience d’une consultation en organisation combinant des interventions à la fois sur les structures organisationnelles et sur les relations interpersonnelles pour résoudre durablement les conflits au travail. |
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Mots clés: |
efficience, approche systémique et stratégique, tentative de solution, SYPRENE, conflits au travail |
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Pages : |
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DOI : |
https://doi.org/10.3917/rips1.072.0079 |
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Type : |
Research paper |
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URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-de-gestion-des-comportements-organisationnels-2022-72-page-79.htm |
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Titre : |
L’anthropomorphisme, enjeu de performance pour les chatbots |
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Auteur(s) : |
Thierry CURIALE, François ACQUATELLA, Laetitia GROS, Mathilde COSQUER, Serge TISSERON |
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Résumé : |
Dans cet article, nous nous intéressons aux déterminants psychiques, d’ordre projectif, qui sont à l’oeuvre dans l’interaction entre l’humain et les agents conversationnels dits chatbots. Nous nous situons à l’intersection de la psychologie appliquée aux rapports des humains aux machines (cyberpsychologie) et des technologies persuasives (captologie). Ces deux disciplines présentent des approches complémentaires des chatbots. Il s’agit, pour l’une, de déterminer en quoi les usages de ces artefacts peuvent affecter l’esprit humain et, pour l’autre, d’identifier les conditions interactives permettant d’influencer les attitudes et les comportements des humains. Ainsi nous nous demandons sur quels mécanismes projectifs la captologie peut s’appuyer pour être plus performante. Une enquête quantitative d’envergure (n=1019) est effectuée à partir d’une sélection de quatre types de chatbot. Une majorité de répondants projettent des contenus de nature anthropomorphe dans le chatbot qu’ils ont choisi. Cet anthropomorphisme rend possible un attachement à la machine facilitant les mécanismes de persuasion et d’influence comportementale. Mais une majorité de répondants n’identifient pas le chatbot aux projections anthropomorphes dont il fait l’objet et nous en faisons une interprétation psychanalytique originale. Celle-ci permet de relativiser le pouvoir de persuasion affiché de la captologie et, paradoxalement, de faire de l’éthique le vecteur d’une performance accrue. Des recommandations aident les professionnels du marketing conversationnel et de la captologie à améliorer la perception et l’acceptabilité des chatbots. |
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Mots clés: |
Chatbot, Technologies persuasives, Cyberpsychologie, Anthropomorphisme, Identification projective |
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Pages : |
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DOI : |
https://doi.org/10.3917/rips1.072.0101 |
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Type : |
Research paper |
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URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-de-gestion-des-comportements-organisationnels-2022-72-page-101.htm |
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