|
|
|
|
|
|
|
Volume XIX • Numéro 49 • 2014 (Already published) |
|
|
La gestion des connaissances |
|
À la sortie de la Seconde Guerre mondiale l’enseignement supérieur et surtout la recherche ont été considérés par la plupart des pays comme la matière première immatérielle essentielle pour le développement de la compétitivité de leur économie. Il en résulte que le nombre d’établissements et celui d’étudiants augmentent partout. Ce tsunami a charrié un besoin croissant de lisibilité qui a engendré la création de dizaines de milliers de Ranking et de listes dominés par les Anglo-Saxons, modifiant totalement les comportements des parties prenantes?: la pédagogie est devenue le déchet de la recherche, tandis qu’écrire ou enseigner en français relègue de facto en fin de liste ou dans la constante macabre. Pourtant, si la connaissance est une ressource mobilisable en quelques clics, pour être utilisable, d’une part elle doit être dans la langue de l’utilisateur final, d’autre part, elle exige un délicat processus de raffinage transformant les données en information, l’information en sens, le sens en connaissance et enfin la connaissance en savoir et sagesse. Dans ce cadre la gestion des connaissances répond au besoin suivant : « Procurez-moi l’information dont j’ai besoin, au moment où j’en ai besoin, sans que j’en fasse la demande ».
Dans l’appel à thème, Alain ANTOINE, Guillaume BLUM et l’Association académique GeCSO retracent d’abord un historique du champ du Knowledge Management (KM) ou Gestion des connaissances et montrent son importance stratégique dans un monde où les entreprises sont fondées sur des savoirs. Ensuite dans le prologue, Delphine WANNENMACHER traite de savoir ce qu’est la connaissance ? Dans le chapitre 1 Nathalie GIRARD et Corinne BAUJARD tentent de répondre à la question « Pourquoi gérer les connaissances ? ». Dans le Chapitre 2 Mourad CHOUKI et Thi Dau Tan PHAM se demandent « Que faut-il gérer ? ». Dans le Chapitre 3 Jean-Claude COULET, Marie-Pierre PHILIPPE-DUSSINE et Anne CARBONNEL font le point pour savoir « Qui gèrent les connaissances ? ». Dans le chapitre 4 Valérie LEHMANN, Hector CASTANEDA, Michel PENDARIES et Julien CUSIN présentent quelques exemples d’obstacles à la gestion des connaissances. Et enfin dans l’épilogue les rédacteurs qui ont dirigé le dossier, Alain ANTOINE, Christian BOURION et Frank BOURNOIS se demandent si finalement, en évaluant les connaissances scientifiques par les classifications, les Ranking et les listes, on ne risque pas de favoriser le retour de processus magiques de rédemption et de prophéties auto réalisatrices comme autrefois, au sein des antiques religions ? |
|
|
|
|
|
Titre : |
La gestion des connaissances scientifiques par les classifications lesRanking et les listes.Assiste-t-on au développement de prophéties auto réalisatrices sources de processus magiques de rédemption au sein de la gestion des connaissances scientifiques ? |
|
|
Auteur(s) : |
Alain ANTOINE, Christian BOURION, Frank BOURNOIS |
|
Résumé : |
Risque-t-on d’assister au retour de processus magiques de rédemption et de prophéties auto réalisatrices dans la gestion pourtant laïque des connaissances scientifiques ? Il semblerait que oui... |
|
Mots clés: |
classe, classification, comportement déviant, étoile, gestion des connaissances, guides, Knowledge Management, listes, Lobbying, magique, a chacun selon son mérite |
|
Pages : |
263 - 286 |
|
Type : |
Research paper |
|
URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-de-gestion-des-comportements-organisationnels-2014-49-page-263.htm |
|
|
|
Titre : |
Le biais d'auto-complaisance dans la création immédiate de connaissances, issue d'un échec. Le cas des entraîneurs de Ligue 1 |
|
|
Auteur(s) : |
Julien CUSIN |
|
Résumé : |
La presse managériale grand public souligne régulièrement les vertus positives de l’acquisition de connaissances par l’échec. Pourtant, malgré un intérêt grandissant pour cet axe de recherche toujours en phase d’émergence (Carmeli, 2007), la littérature en management n’a, jusqu’à présent, jamais permis d’étayer empiriquement cette thèse. Au contraire, les principaux travaux sur le sujet (Baumard et Starbuck, 2005 ; Cannon et Edmondson, 2005 ; Carmeli et Schaubroeck, 2008) nuancent très fortement le mythe de l’acquisition de connaissances par l’échec. Dans cette recherche, nous nous proposons donc d’étudier, en profondeur, une cause supposée de non acquisition de connaissances – en l’occurrence, le biais d’auto-complaisance (Miller et Ross, 1975) – et d’en vérifier l’existence sur le plan empirique. Plus encore, nous cherchons à étudier les liens entre l’auto-complaisance des individus et la performance de l’organisation. Nous nous interrogeons aussi sur la manière dont le biais d’intéressement dans l’attribution se manifeste dans la durée. Pour mener à bien cette réflexion, nous avons choisi d’étudier le discours des entraîneurs de football (Ligue 1), en conférence de presse, le soir d’une défaite, au cours de la saison 2010-2011. Il en ressort plusieurs résultats théoriques intéressants. Tout d’abord, l’existence d’un biais d’auto-complaisance n’est pas confirmée dans cet article. En outre, nous montrons que les individus les moins auto-complaisants ne sont pas ceux qui obtiennent in fine les meilleurs résultats sur le plan collectif. Enfin, nous soulignons l’importance du contexte social dans l’analyse rétrospective d’un échec. En revanche, nous mettons en évidence que l’accumulation d’échecs dans le temps et les situations de stress n’accentuent pas le biais égocentrique." |
|
Mots clés: |
biais d'auto-complaisance, échec, performance, sport, apprentissage |
|
Pages : |
233 - 260 |
|
Type : |
Research paper |
|
URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-de-gestion-des-comportements-organisationnels-2014-49-page-233.htm |
|
|
|
Titre : |
Co-produire les artefacts pour qu'ils soient médiateurs. Un outil au service du management de projet |
|
|
Auteur(s) : |
Thi Dau Tan PHAM |
|
Résumé : |
Dans quelle mesure les utilisateurs peuvent-ils coopérer avec les informaticiens dans le développement des systèmes d’information ? La réponse à cette question soulève des problèmes d’intercompréhension entre différents catégories d’acteurs. Ils sont liés à la profondeur des connaissances tacites collectives. Le dépassement de ces difficultés implique la mise en œuvre d’artefacts médiateurs. Dans ce papier, à l’aide du cas « Corbeilles » dans un établissement de santé, nous montrons que la coproduction d’artefacts médiateurs est un dispositif qui permet de lever les barrières séparant les professionnels appartenant à des métiers différents. Ces artefacts permettent de générer des Common Knowledge nécessaires au déroulement du projet. |
|
Mots clés: |
connaissances tacites collectives, intercompréhension, artefacts médiateurs |
|
Pages : |
113 - 131 |
|
Type : |
Research paper |
|
URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-de-gestion-des-comportements-organisationnels-2014-49-page-113.htm |
|
|
|
Titre : |
Un modèle multi-acteurs de la gestion des connaissances. Le cas de l'urbanisme durable |
|
|
Auteur(s) : |
Anne CARBONNEL, Marie-Pierre PHILIPPE-DUSSINE |
|
Résumé : |
L’urbanisme durable repose sur la pluralité des connaissances des différents acteurs concernés : élus, usagers, associations. Paradoxalement l’explicitation et l’échange de ces connaissances semble négligée au profit de travaux de modélisation (Haugton et Hunter, 1996 ; Frey, 1999), qui s’interrogent davantage sur une forme urbaine idéale ou une organisation optimale des services publics. Une question essentielle semble pourtant soulevée : comment favoriser la coordination des connaissances des différents acteurs de l’urbanisme durable ? Cette communication interdisciplinaire souligne l’importance de fonder l’urbanisme durable sur un système de gestion des connaissances pouvant favoriser les interactions (Ermine 2007) et l’engagement dans une action collective (Cerf, et alii., 2000, Ferrary \& Pesqueux, 2006,). Les apports de la Théorie des Jeux (Tirole et Benabou, 2006) et de la Dynamique Identitaire Globale (Sardas, 2008) offrent ici plusieurs pistes. Une étude exploratoire réalisée en Moselle souligne les différents freins cognitifs, stratégiques et subjectifs qui peuvent entraver une telle gestion des connaissances, mais aussi le rôle positif de facteurs de convivialité, souvent bien plus efficaces que la pression réglementaire." |
|
Mots clés: |
acteurs, connaissances, urbanisme durable, identité |
|
Pages : |
159 - 178 |
|
Type : |
Research paper |
|
URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-de-gestion-des-comportements-organisationnels-2014-49-page-159.htm |
|
|
|
Titre : |
Le processus de génération de connaissances. L'émergence de la médiation scientifique dans lesKnowledgeClusters : l'exemple du projet NP |
|
|
Auteur(s) : |
Delphine WANNENMACHER |
|
Résumé : |
En sciences sociales et plus particulièrement en sciences de gestion, la notion de connaissances tacites individuelles s’est développée depuis plusieurs dizaines d’années (Polanyi, 1958, Nonaka, 1991). La notion de connaissances tacites collectives (CTK, collective tacit knowledge) est apparue plus récemment en particulier grâce aux travaux d’Harry Collins.Les pôles de compétitivité (PDC) sont une forme particulière de Knowledge Clusters. En France, depuis le milieu des années 1990, ils comportent une structure d’animation (juridiquement une association avec ses adhérents) et des ensembles d’acteurs (entreprises et laboratoires) fonctionnant en réseau et pouvant être financés par des acteurs publics (État, collectivités territoriales et locales). Le cas NP est un programme de recherche qui s’inscrit dans ce cadre. Dans ce papier, notre objectif est de montrer la pertinence du concept de CTK pour comprendre les microprocessus de génération de connaissances nouvelles au sein des pôles de compétitivité. |
|
Mots clés: |
connaissances tacites collectives, génération de connaissances, Knowledge Clusters, pôle de compétitivité, recherche-action |
|
Pages : |
35 - 48 |
|
Type : |
Research paper |
|
URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-de-gestion-des-comportements-organisationnels-2014-49-page-35.htm |
|
|
|
Titre : |
Gérer les connaissances pour tenir compte des nouveaux enjeux industriels. L'exemple de la transition écologique des systèmes agricoles |
|
|
Auteur(s) : |
Nathalie GIRARD |
|
Résumé : |
Les sciences agronomiques se sont construites sur un projet initial d’optimisation de la production agricole, utilisant les ressources naturelles disponibles et un Système de gestion des Connaissances, qualifié de « Transfert de Technologie », entre les chercheurs produisant des connaissances universelles et les agriculteurs « appliquant » des innovations ainsi produites. Mais avec les crises sanitaires et la surproduction, des interrogations sont apparues sur ce modèle de développement de l’agriculture, renforcées depuis par les questions d’environnement, d’érosion de la biodiversité, de sécurité alimentaire, de changement climatique. Face à l’émergence de requalifications de l’agriculture, accordant toutes une place importante à une approche écologique des phénomènes en jeu dans l’activité agricole et dans ses relations aux ressources naturelles, ce sont de nouveaux enjeux en termes de production et gestion des connaissances agronomiques qui apparaissent. Nous défendons ici le point de vue selon lequel l’enjeu pour la recherche agronomique n’est pas de produire plus de connaissances pour plus de sécurité dans l’activité agricole, mais de concevoir des stratégies de gestion des connaissances qui prennent en compte le contexte d’action dans l’incertitude, les capacités d’apprentissage des acteurs et le caractère distribué des organisations agricoles. Nous illustrons ce point de vue à partir de travaux réalisés sur deux exemples dans le domaine agricole. |
|
Mots clés: |
organisation distribuée, paradigme de production de connaissances, production de connaissances scientifiques, transition agro écologique, gestion des ressources |
|
Pages : |
51 - 78 |
|
Type : |
Research paper |
|
URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-de-gestion-des-comportements-organisationnels-2014-49-page-51.htm |
|
|
|
Titre : |
Un exemple de reconfiguration inattendue des savoirs. L'apprentissage de la gestion du changement par les gestionnaires de projets |
|
|
Auteur(s) : |
Valérie LEHMANN |
|
Résumé : |
L’une des préoccupations actuelles des organisations est d’arrimer la gestion du changement à la gestion de projet. Mais peu de recherches font état des savoirs que possèdent et mobilisent les gestionnaires de projet, souvent en première ligne pour « conduire » les projets de changements. Cette communication présente une recherche qualitative qui a été menée dans le but de comprendre ces savoirs, à travers l’identification des savoirs acquis et transposés par des gestionnaires de projet ayant suivi un enseignement universitaire en gestion du changement, Les résultats indiquent que complexité et réflexivité font partie des apprentissages marquants. Ils soulignent également combien apprendre conjugue le cognitif et l’affectif. Mais, ils montrent aussi que, via l’apprentissage de la gestion du changement, les gestionnaires de projet reconfigurent en profondeur leurs savoirs en gestion de projet. Pour souligner ces points, sont utilisées des citations de répondants. Les interprétations des résultats permettent de dégager deux propositions de cartographie des savoirs et de représentation d’apprentissages croisés, qui pourraient ouvrir la voie à de nouvelles études sur les savoirs à développer en gestion de projet dans une perspective pédagogique et praxéologique. La conclusion porte sur ces avenues potentielles. |
|
Mots clés: |
apprentissage, gestion de projet, gestion du changement, reconfiguration des savoirs, réflexivité, savoirs, complexité |
|
Pages : |
181 - 212 |
|
Type : |
Research paper |
|
URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-de-gestion-des-comportements-organisationnels-2014-49-page-181.htm |
|
|
|
Titre : |
La gestion des connaissances ou le Knowledge Management (KM) |
|
|
Auteur(s) : |
Alain ANTOINE, Guillaume BLUM |
|
Résumé : |
La gestion des connaissances ou Knowledge Management (KM) est une pratique relativement récente dans les entreprises et une discipline académique en émergence.Ce n’est que depuis une vingtaine d’années que dans les entreprises les connaissances font l’objet d’une organisation délibérée et structurée qui se différentie de la gestion des données (data management) ainsi que du transfert et partage traditionnels des connaissances (Alavi & Leidner 2001; Wiig 1997). Les praticiens : knowledgers managers, knowledge consultants… se retrouvent dans de grandes conférences mondiales. Une des plus importantes est certainement la KM World qui, depuis le début des années 2000 affiche de nombreuses « bonnes pratiques » et les succès marquants (awards).Simultanément une nouvelle discipline académique est apparue (Davenport 2000; Nonaka 1991). Les publications dans les revues académiques prestigieuses se développent (Strategic Management Journal, Journal of Management Studies, Organization Science, Organization..… |
|
Pages : |
23 - 31 |
|
Type : |
Announcement |
|
URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-de-gestion-des-comportements-organisationnels-2014-49-page-23.htm |
|
|
|
Titre : |
Gérer les connaissances pour tenir compte des nouveaux enjeux sociaux. Le cas de l'approche organisationnelle des pratiques de formation dans un contexte technologique |
|
|
Auteur(s) : |
Corinne BAUJARD |
|
Résumé : |
La formation est devenue un enjeu majeur pour les entreprises internationales soumises à des pertes de connaissances en raison de nombreux départs de leurs salariés (retraite, démission, licenciement, mobilité). Les schémas traditionnels d’unités de temps, de lieu et d’action en matière d’apprentissage sont confrontés à l’émergence des technologies dans les activités professionnelles. Dans ce contexte, la formation entraîne parfois des problèmes sociaux difficiles à résoudre et ne produit pas toujours les effets attendus, au risque de voir disparaître les compétences dans l’entreprise. Autant de raisons de se demander, comment définir l’approche organisationnelle des pratiques de formation ? Quelle approche organisationnelle peut-on développer dans l’environnement technologique pour gérer les pratiques de formation ? A partir d’une étude exploratoire menée auprès d’une dizaine d’entreprises, un modèle social est proposé afin d’analyser les pratiques de formation dans un contexte où la technologie peut jouer un rôle déterminant dans la gestion des connaissances. |
|
Mots clés: |
approche organisationnelle, modèle social, pratiques de formation, technologie, activités professionnelles |
|
Pages : |
79 - 93 |
|
Type : |
Research paper |
|
URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-de-gestion-des-comportements-organisationnels-2014-49-page-79.htm |
|
|
|
Titre : |
La gestion des connaissances |
|
|
Auteur(s) : |
Alain ANTOINE, Christian BOURION, Frank BOURNOIS |
|
Pages : |
3 - 3 |
|
Type : |
Editorial |
|
URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-de-gestion-des-comportements-organisationnels-2014-49-page-3.htm |
|
|
|
Titre : |
L'excédent de connaissances dans le processus d'innovation. Construction et enjeux |
|
|
Auteur(s) : |
Hector CASTANEDA, Michel PENDARIES |
|
Résumé : |
La création et le partage de connaissances sont au cœur des dispositifs de l’innovation. Ils contribuent au processus de création de valeur à travers le processus de transfert des connaissances. La connaissance s’enrichit et s’accumule grâce à son utilisation et une fois transférée, elle ne peut pas être récupérée. Le transfert est un mécanisme irréversible. Mais, toute la connaissance produite dans un projet d’innovation n’est pas utilisée, d’où un effet de sur-apprentissage ou des connaissances en excès. L’excès devient par sélection, à la suite d’un processus d’ajustement entre les acteurs sur les fonctionnalités et les caractéristiques du projet, un excédent de connaissances car l’on décide de « stocker » une partie en prévision d’une éventuelle utilisation future. La production de connaissances est de plus en plus intensive face à la complexité croissante des produits. Une partie de la connaissance produite est perdue car sa durée de vie est limitée par des éléments conjoncturels sociétaux et technologiques. L’objectif de cette recherche consiste à proposer une approche théorique du concept de l’excédent de connaissances car la littérature s’est peu intéressée à ce phénomène. Nous abordons l’excédent de connaissances par sa construction et par ses caractéristiques, puis, nous identifions les facteurs clés qui conditionnent le comportement des acteurs partenaires, dans l’action collaborative, par rapport à son appropriation. |
|
Mots clés: |
création de valeur partenariale, excédent de connaissances, hold-up en innovation, transfert de connaissances, gestion des connaissances |
|
Pages : |
213 - 231 |
|
Type : |
Research paper |
|
URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-de-gestion-des-comportements-organisationnels-2014-49-page-213.htm |
|
|
|
Titre : |
La conception des artefacts visuels dans la generation des connaissances. La nécessité de développer l'intercompréhension |
|
|
Auteur(s) : |
Mourad CHOUKI |
|
Résumé : |
Sur le plan académique, la gestion des connaissances est une discipline récente. Elle prend appui en sciences de gestion sur l’approche Ressource-Based View (Barney et al, 1991). Dans cette perspective, plusieurs auteurs, comme Nonaka et Takeuchi, ont souligné depuis une vingtaine d’années l’intérêt de la génération des connaissances. Ils ont étudié la façon dont elles sont créées, utilisées et partagées, pour augmenter la valeur de l’entreprise (Nonaka et Takeuchi, 1995). Pour mieux appréhender la notion de la génération des connaissances, nous avons étudié deux entreprises parisiennes spécialisées dans l’aménagement des espaces de travail : Génie des Lieux et Workspace CBRE. Nous y avons fait des observations participantes et non participantes d’une durée relativement longue. Il s’agit de partir de l’existant, de l’observation des faits et du travail des équipes projets avec pour première cible les comportements des acteurs au fur et à mesure des opérations (David et al, 2000). Rappelons que ces équipes projets sont principalement composées d’architectes et de designers. Nous avons montré que des difficultés d’intercompréhension apparaissent dans les activités de conception. Ici, nous reprenons la distinction relative au knowledge boundaries proposée par Carlille (2002) selon laquelle les difficultés pragmatiques sont liées aux évolutions des savoirs et aux expériences des individus. Dans notre cas, nous estimons que les architectes et les designers sont issus de métiers peu hétérogènes. Pendant nos observations, nous n’avons pas relevé de difficultés notables d’ordre sémantique ou syntaxique. Ces obstacles sont dus alors à l’existence des connaissances tacites relationnelles au sens d’Harry Collins (2010). Ces dernières peuvent être rendues explicites par la conception d’objets intermédiaires qui servent aussi à médiatiser les interactions entre les acteurs. Nous avons vu également comment la conception des artefacts en deux ou en trois dimensions permet la génération des connaissances nouvelles (Engeström, 1999b ; Tsoukas, 2009) et utiles dans un projet d’aménagement d’espaces de travail." |
|
Mots clés: |
connaissances tacites relationnelles, difficultés d'intercompréhension, génération des connaissances, conception d'artefacts |
|
Pages : |
97 - 112 |
|
Type : |
Research paper |
|
URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-de-gestion-des-comportements-organisationnels-2014-49-page-97.htm |
|
|
|
Titre : |
La conceptualisation dans l'activité individuelle et collective. Implications pour le management des connaissances et des savoirs |
|
|
Auteur(s) : |
Jean-Claude COULET |
|
Résumé : |
En dépit des enjeux que représentent la prise en compte, par les organisations, des savoirs fondés sur les conceptualisations en action, la littérature en management des connaissances s’est peu développée du côté des théories de l’activité. Nous en présentons, dans une première partie, quelques éléments clés visant à préciser ce que sont les processus de conceptualisation impliqués dans les activités individuelles et collectives. Puis, sur cette base, nous exposons, dans une deuxième partie méthodologique, comment optimiser l’articulation de l’organisation de ces deux types d’activités et présentons un modèle de management stratégique, inspiré du modèle SECI de Nonaka \& Takeuchi (1995), mettant l’accent sur les processus sociocognitifs à mobiliser. |
|
Mots clés: |
activité, conceptualisation, management des connaissances, savoirs, connaissances |
|
Pages : |
135 - 158 |
|
Type : |
Research paper |
|
URL Cairn: |
https://www.cairn.info/revue-internationale-de-psychosociologie-de-gestion-des-comportements-organisationnels-2014-49-page-135.htm |
|
|
|
|