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Revue Internationale de Psychosociologie et de Gestion des Comportements Organisationnels (RIPCO)
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Résumés des communications

 

Le soutien de la communication interne pendant les processus de changement organisationnel

 

António C. M. ABRANTES et Maybritt BAKENHUS

ICN Business School (France)

 

Aristides I. FERREIRA

ISCTE-Instituto Universitário de Lisboa (Portugal)

 

 

Résumé :

Le changement est un phénomène essentiel dans le monde des affaires d'aujourd'hui et a différentes conséquences sur les organisations. Afin de faire face au changement de manière efficace, de nombreuses entreprises ont mis l'accent sur la gestion du changement, qui a également fait l'objet de nombreux travaux de recherche. La communication, en particulier, est un élément clé de la gestion du changement et un facteur important de la réussite de la mise en œuvre des processus de changement, comme l'ont largement démontré les travaux de recherche. En particulier, la communication interne, c'est-à-dire la communication entre les managers et les employés, est d'une grande pertinence pour surmonter la résistance fréquente et naturelle au changement. L'objectif de cette étude est d'identifier et de comprendre les principales variables qui influencent le processus de communication interne du changement, conduisant à son amélioration en augmentant le niveau d'acceptation du changement. À cette fin, une étude inductive a été menée sur la base d'une méthodologie de grounded theory, en utilisant des entretiens semi-structurés pour l'analyse. Les résultats ont conduit à l'élaboration d'un modèle pour le processus de communication interne du changement qui décrit les facteurs qui influencent la communication et ses résultats. Finalement, cet article fournit une série de recommandations pour une mise en œuvre réussie des processus de changement, ainsi qu'un certain nombre de suggestions pour de futures recherches sur le sujet.

 

Mots-clés : changement, communication interne, résistance au changement, gestion du changement, grounded theory

 

 

 

 

 

Transmission de la santé mentale au travail du gestionnaire vers les employés : le rôle médiateur de l’intelligence émotionnelle du superviseur et le rôle modérateur de la culture organisationnelle

 

Bomoya Laetitia ADOU, Julie DEXTRAS-GAUTHIER et Marie-Ève DUFOUR

Université Laval (Canada)

 

 

Résumé :

Il est démontré empiriquement qu’il y a une association positive entre la santé mentale du superviseur et celle de ses subordonnés. Mais, à notre connaissance, ni les variables dispositionnelles ni le contexte organisationnel ne sont pris en compte dans les travaux portant sur les mécanismes d’une telle transmission, donnant ainsi une compréhension partielle de la dynamique qui la sous-tend. L’objectif de notre étude est de mettre en évidence des effets de médiation et de modération expliquant le croisement de la santé mentale selon une approche bidimensionnelle. Nos hypothèses seront testées à l’aide de données secondaires. Celles-ci ont été collectées dans un établissement de la santé au Québec, auprès de gestionnaires de tous les niveaux, aussi bien du côté administratif que du côté clinique, ont été sollicités : supérieurs, intermédiaires et de premier niveau. Nos résultats devraient permettre d’identifier les facteurs dispositionnels et organisationnels contribuant à un croisement optimal de la santé mentale au travail du superviseur vers ses subordonnés.

 

Mots-clés : santé mentale au travail, intelligence émotionnelle, culture organisationnelle, analyse multiniveau, analyse longitudinale

 

 

 

 

 

La contribution de la resilience et de l’agilite a la performance des relations inter-organisationnelles

 

Mohamed-Larbi ARIBOU, Noussaiba EL KOUTBI et Imane TBATOU

Université Abdelmalek Essaâdi (Maroc)

 

 

Résumé :

L’objectif de cette communication est de proposer un modèle conceptuel qui explicite la contribution de la résilience et de l’agilité à l’amélioration de la performance des rapprochements inter-organisationnels, plus particulièrement dans le cadre des environnements incertains. Ce modèle est élaboré à la suite d’une revue de la littérature sur les comportements positifs des organisations (Positive Organizational Behavior), plus précisément ceux liés à la résilience et l'agilité des entreprises, ainsi que des travaux traitant les relations inter-organisationnelles Les résultats de cette recherche présentent une liste des facteurs favorisant le développement de la résilience et de l'agilité au niveau inter-organisationnel, l'interaction entre les différentes variables contribue à l'amélioration de la performance des collaborations et par conséquent l'aptitude de ces dernières à surmonter les situations des crises. Dans des situations caractérisées par la complexité et l’incertitude, le recours à des relations inter-organisationnelles constitue une source d’avantage concurrentiel pour les entreprises. Ces rapprochements permettent d’acquérir l’ensemble des ressources nécessaires à leur survie. Cependant, la simple acquisition des ressources reste insuffisante, les entreprises doivent développer conjointement à la fois : une résilience caractérisée par le maintien d'un ajustement positif dans des conditions difficiles de telle sorte que les deux organisations émergent de ces conditions renforcées, ainsi qu’une agilité traduite par une flexibilité, réactivité et différenciation aux différentes fluctuations.

 

Mots-clés : résilience, agilité, relations inter-organisationnelles, crise, performance

 

 

 

 

 

Musée d’art et expérience thérapeutique :

le comportement organisationnel positif dans le rétablissement des patients

 

Corinne BAUJARD

Université de Lille - Laboratoire CIREL (France)

 

Résumé :

Cet article est le fruit d’une réflexion sur la dimension médicale de l’expérience artistique dans la démarche de guérison de la souffrance psychique. Il s’agit d’envisager dans quelle mesure des ordonnances muséales prescrites par les médecins aux patients peuvent soigner stress, anxiété, mélancolie ou morosité quotidienne. Dans le cadre d’une étude sur les bienfaits du comportement organisationnel, plusieurs partenariats de parcours de soin ont été conclus entre des hôpitaux et des musées (Hôpital La Salpêtrière-Musée de Compiègne, Hôpital Saint-Anne-Musée d’art, Groupement hospitalier universitaire de Paris-Musée du Louvre). Comment le comportement organisationnel du musée peut-il soigner, contribuer au rétablissement personnel  et accompagner ou soutenir une démarche de guérison ? La médiation proposée améliore-t-elle la qualité de vie par le biais d’une expérience esthétique et humaine ? Une démarche compréhensive menée lors de l’exposition « Les mondes perdus selon Unica Zürn » (31 janvier-31 mai 2020), Musée d’Art et d’Histoire de l’Hôpital Sainte-Anne (MIHHSA) a été l’occasion d’un accès à la souffrance psychique, d’ouvrir de nouvelles voies de recherche sur le comportement organisationnel du musée et de comprendre l’émotion esthétique qu’elle fait naître chez le visiteur et le patient pour se rétablir.

 

Mots-clés : comportement organisationnel, musée, hôpital, expérience artistique, soin

 

 

 

 

 

 

 

Conflits de valeurs dans les pratiques des acteurs lors des missions de conseil en management

 

Myriam BAZDAH et Florence ALLARD-POESI

Université Paris-Est Créteil, Institut de Recherche en Gestion (France)

 

 

Résumé :

S’appuyant sur une approche pratique des valeurs, cette recherche étudie les pratiques relationnelles et méthodologiques des consultants et de leurs clients au cours des missions de conseil en management, les valeurs rattachées à ces pratiques et les possibles conflits qu’elles peuvent générer. Les premiers résultats de notre analyse mettent en avant le caractère situé des valeurs en action : un même acteur valorisera différentes valeurs en fonction du déroulement de la mission elle-même. Corrélativement, le conflit de valeurs est la résultante d’une dynamique : une confrontation des pratiques relationnelles et/ou méthodologiques du consultant et du client peut générer des désaccords méthodologiques ou relationnels, désaccords qui sont susceptibles de générer un conflit de valeurs. Enfin, il existe deux dynamiques différentes d’émergence du conflit de valeurs à savoir la continuité́ et la simultanéité́ des évènements : un désaccord relationnel et méthodologique peuvent soit émerger simultanément soit graduellement et générer, par la suite, un conflit de valeurs.

 

Mots-clés : conseil en management, pratiques relationnelles, pratiques méthodologiques, désaccords méthodologiques et/ou relationnels, conflits de valeurs

 

 

 

 

 

Une représentation de l’acceptation des technologies par les salariés :

une exploration par les comportements proactifs vis à vis des technologies intelligentes.

 

Emmanuel BAZZUCCHI

Toulouse School of Management (France)

 

Anne-Laure GATIGNON-TURNAU

Université Toulouse 3 (France)

 

 

Résumé :

L'acceptation par un individu des technologies a souvent été étudiée selon son intention d'usage. Cette conception peut être problématique lorsqu'il s'agit d'un salarié contraint à des fonctions et au respect de procédures. Au moment où des technologies relevant de l'intelligence artificielle (IA) se déploient dans les organisations, la question de l'acceptabilité se pose à nouveau. L'automatisation des tâches ne signifie pas la fin de la collaboration humain-machine ni du travail humain. Au contraire, ces technologies n'ont jamais autant eu besoin d'interactions et d'interventions des humains pour fonctionner correctement. Les comportements actifs des salariés-utilisateurs visant à améliorer le fonctionnement de la technologie ou l’interaction du salarié seraient ainsi représentatifs de leur acceptation. La recherche en cours porte ainsi sur une conception de l’acceptation des technologies dans les contextes particuliers du salariat pour en déterminer l’expression en termes de comportements, d’actions et de discours. Cette question doit permettre de réfléchir à de nouveaux indicateurs signifiant l’acceptation ainsi qu’aux points clés déterminants de l’acceptabilité devant être considérés durant un processus d’intégration des technologies intelligentes. Dans un contexte où les IA sont encore « faibles » et rarement disruptives, des visions concernant le futur du travail sont recueillies par des entretiens auprès de managers de l’industrie ainsi que par une revue des écrits prospectifs de la littérature tant professionnelle qu’académique. La (ou les) question(s) de recherche une fois précisée(s) et énoncée(s) fera(ont) l’objet d’études par les expérimentations.

 

Mots-clés : IHM, comportements proactifs, intelligence artificielle, acceptation des technologies, futur du travail

 

 

 

La citoyenneté organisationnelle en temps de crise

Une étude comparative auprès des téléopérateurs tunisiens

 

Anissa BEN HASSINE et Safa FESSI

ESSEC Université de Tunis (Tunisie)

 

 

Résumé :

Les comportements de citoyenneté organisationnelle (CCO), qui peuvent être définis comme des comportements non prescrits à l’avance (Bateman et Organ, 1983), sont reconnus pour leurs effets bénéfiques aussi bien sur le fonctionnement général de l’organisation que sur les individus qui la composent (Popescu et al., 2015). Cette recherche vise à identifier ces comportements dans un centre d’appel international implanté en Tunisie, qui compte 6000 employés, à comprendre ce qui détermine leur adoption et à voir leur évolution en temps de crise. Pour cela, nous avons mobilisé les techniques de la participation observante, des entretiens semi-directifs et la netnographie. L’analyse des résultats nous permet de dire que notre terrain de recherche se caractérise par une faiblesse des CCO. En outre, si les situations de crise renforcent la solidarité entre les salariés (CCO envers les individus), l’effet est plus nuancé concernant les CCO orientés envers l’organisation, ces derniers semblant être modérés par la reconnaissance dont aurait fait preuve (ou pas) l’organisation envers ces employés au cours des crises précédentes.

 

Mots clés : Comportements de citoyenneté organisationnelle, téléopérateurs, GRH, crise et CCO, Tunisie

 

 

 

 

 

«Comme tout le monde », un documentaire long-métrage réalisé, produit, diffusé selon l’approche « effectuale ».

 

Julien BILLION

Institut Polytechnique de Paris (France)

 

 

Résumé :

Les jeunes sans domicile demeurent invisibles dans la sphère médiatique, politique, intellectuelle et économique. Pourtant, 20.000 jeunes dorment dans la rue ou dans des foyers d’urgence en France. Ils représentent environ à 35 % de la population des sans domicile selon l’enquête INSEE menée en 2012 auprès de ceux qui fréquentent les lieux d’hébergement ou de restauration gratuite. « Comme tout le monde » est un documentaire long-métrage sur la jeunesse sans domicile, issu de ma thèse de sociologie soutenu en 2012. Ce documentaire donne la parole à des personnes invisibles. Il a pour but de sensibiliser, de susciter de l’empathie, d’interpeller le spectateur, de rompre avec les préjugés, de faire connaître et de faire comprendre, dans une certaine mesure, la vie des personnes sans domicile. L’objectif est également de toucher les politiques, les entreprises, pour les faire réagir et agir. « Comme tout le monde » est réalisé sans ressources financières et sans l’intervention d’un producteur. Partir des ressources existantes, être conscient des risques, enclencher des partenariats, accepter les surprises, saisir les opportunités... Ces principes ont permis à l’équipe de « comme tout le monde » de manager leur projet de l’écriture du scénario à la diffusion sur une chaîne de télévision. Son mode de production est révélateur d’une manière d’entreprendre qui peut être analysée dans le cadre de la théorie de l’effectuation posée par Saras Sarasvathy.

 

Mots-clés : documentaire, jeunesse, sans domicile, production, effectuation

 

 

 

 

 

La responsabilité sociale des entreprises sous le prisme motivationnel du comportement organisationnel citoyen

 

Belkis BOUSSETTA, Yosra ROUIS et Lassâad LAKHAL

Université de Sousse (Tunis)

 

 

Résumé :

On suggère que si l’organisation s’engage à aller au de-là de la volonté de faire un gain financier à travers les activités de responsabilité sociétale, les employés sont encouragés à donner d’eux-mêmes et à aller au de-là de ce qui leur est demandé dans leur poste de travail. Ils sont ainsi engagés dans ce qu’on appelle le comportement organisationnel citoyen. Comment cela peut-il arriver? En répliquant une étude antérieure, nous discutons des motivations des employés à s’engager dans un tel comportement dans le contexte Tunisien. On pose l’hypothèse de l’existence d’un effet médiateur de la motivation pro-sociale (aider ses collègues) et d’un effet modérateur de l’importance du travail (spécifiquement la dimension motivation dans le travail). Le modèle proposé puise dans 3 théories de la motivation, à savoir : la théorie des parties prenantes, la théorie du comportement organisationnel et finalement la théorie de la définition des tâches. Un questionnaire a été administré auprès de 256 employés dans une filiale tunisienne d’une multinationale allemande. En se basant, sur les résultats de l’étude, on a pu conclure qu’il y a une relation positive entre la responsabilité sociétale de l’entreprise et le comportement organisationnel citoyen. L’effet médiateur de la motivation pro-sociale a pu être confirmé. Ce qui n’était pas le cas pour l’effet modérateur de l’importance du travail.

 

Mots clés : comportement organisationnel citoyen, responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE), motivation pro-sociale, importance du travail, analyse quantitative

 

 

 

 

 

Le comportement organisationnel citoyen chez les représentants syndicaux des employés : une étude de cas multiple exploratoire

 

Belkis BOUSSETTA et Yosra ROUIS

Université de Sousse (Tunis)

 

 

Résumé :

Les questions qui relèvent du dialogue social portent souvent sur les réclamations d’augmentation de salaire et / ou d’amélioration des conditions de travail manifestées par les représentants syndicaux, connus par leur défense des droits des employés. Pourtant, une réflexion sur la façon dont ils peuvent adopter un comportement organisationnel citoyen mérite notre intérêt. Cette étude tente d’explorer comment les sept dimensions du comportement organisationnel citoyen, telles que présentées par Podsakoff et al. (2000) sont exprimées par les représentants des employés. Dans cette mesure, nous avons mené une recherche qualitative basée sur une analyse documentaire et des entretiens individuels menés avec cinq dirigeants syndicaux, ainsi que des entretiens collectifs menés avec des syndicalistes relevant de deux entreprises de deux secteurs différents : l’industrie alimentaire et le câblage électrique automobile. Les résultats montrent une grande importance du comportement aidant, de la vertu civique et de la loyauté organisationnelle. Par contre la dimension de conformité organisationnelle est considérée différemment par les répondants. Cette recherche présente plusieurs implications et propose des recommandations aux organisations pour qu’elles mettent l’accent sur le comportement organisationnel citoyen des représentants des employés, comme moyen pour atteindre les objectifs organisationnels.

 

Mots-clés : comportement organisationnel citoyen, représentants des employés, syndicats, étude de cas multiple exploratoire, recherche qualitative

 

 

 

 

 

 

La performance adaptative des managers publics territoriaux :

une approche par les ressources psychologiques

 

Franck BRILLET

Inspecteur général de l’éducation, du sport et de la recherche (France)

 

Sylvie CODO

Laboratoire d'Économie et de Gestion de l'Ouest, Université de Bretagne Occidentale

IUT de Quimper (France)

 

 

Résumé :

Cette recherche propose d’explorer les processus interactifs par lesquels les ressources psychologiques peuvent contribuer au développement de la performance adaptative des managers publics dans un contexte où le secteur public tente de maîtriser ses dépenses tout en améliorant la qualité des services rendus aux usagers/clients. Les principes issus de ce mode de gestion nécessitent l’adaptation des managers pour un fonctionnement optimal du service public. La recherche menée auprès de 148 managers publics montre dans un premier temps que la performance adaptative renvoie à un concept tridimensionnel : la réactivité, l’adaptabilité interpersonnelle et aux efforts d’apprentissage. En référence à la théorie des exigences et ressources professionnelles (Bakker & Demerouti, 2017), notre recherche précise dans un second temps dans quelles mesures les ressources psychologiques comme l’optimisme dispositionnel et le sentiment de compétences interagissent et affectent la performance adaptative. Ainsi, l’optimisme dispositionnel apparaît comme une ressource personnelle qui modère la relation entre le sentiment de compétences et la performance adaptative des managers publics territoriaux. Chez les managers présentant un niveau d’optimisme dispositionnel élevé, l’effet du sentiment de compétences sur la performance adaptative est positif et significatif. Tandis qu’un niveau d’optimisme dispositionnel modéré annule l’effet positif du sentiment de compétences sur la performance adaptative. Le sentiment de compétences constitue quant à lui une ressource professionnelle qui médiatise la relation entre l’optimisme dispositionnel et la performance adaptative. Ainsi, l’optimisme dispositionnel accroît la perception du sentiment de compétences qui à son tour renforce la performance adaptative.

 

Mots-clés : performance adaptative, optimisme dispositionnel, compétences perçues, fonction publique territoriale

 

 

 

Covid-19 : l’influence des communautés virtuelles de santé sur la confiance dans les relations patients-médecins

 

Pierre BUFFAZ

Université Paris II Panthéon-Assas, LARGEPA (France)

 

Brice ISSEKI

Université de Paris, CEDAG (France)

 

 

Résumé :

Depuis l’éclatement de la crise sanitaire due à la Covid-19 en mars 2020, la quasi-totalité de la population mondiale est contrainte de vivre avec des mesures sanitaires renforcées et se pose de nombreuses questions autour de cette maladie encore mal connue. Pour obtenir des réponses, beaucoup se tournent vers les médias sociaux, et en particulier les communautés virtuelles de santé. Cette communication analyse l’influence que peut exercer une communauté de ce type, mêlant patients et médecins, sur la confiance dans la relation patients-médecins. Pour répondre à notre problématique, nous nous sommes appuyés sur une communauté virtuelle de santé Covid-19 et avons mis en œuvre une démarche netnographique fondée sur la compréhension et l’interprétation de données langagières et non langagières. Cette phase a été complétée par une série d’entretiens semi-directifs auprès de patients, proches de patients et médecins de cette même communauté ciblée. Les résultats révèlent que la confiance des patients envers leur médecin est désormais partiellement initiée à partir des informations échangées sur la communauté. Une évolution de la conception de la confiance dans la relation patients-médecin est mise en exergue : la confiance cléricale disparaît, tandis que la confiance virale apparaît. Cette évolution, causée conjointement par la crise sanitaire et le modèle du peer-to-peer caractérisant les communautés virtuelles, pourrait être prise en compte pour actualiser la relation médicale. L’enjeu managérial consiste pour les médecins à maintenir la confiance avec les patients, par exemple en transformant la relation médicale en une relation triadique intégrant les communautés virtuelles comme acteurs de la relation.

 

Mots-clés : communauté virtuelle de santé, Covid-19, confiance, relation patients-médecins, netnographie

 

 

 

 

 

Gouvernance sociocratique et communication non-violente : une contribution au changement organisationnel positif en contexte de management public.

 

Anne CARBONNEL et Vincent GROSJEAN

Université de Lorraine (France)

 

 

Résumé :

Cette communication restitue l’impact de méthodes sociocratiques et de communication nonviolente sur le changement organisationnel positif, dans un contexte de management public. Entre juillet 2018 et mars 2021 une recherche-intervention a été réalisée dans un service social départemental de l’Est de la France qui venait d’opter pour une direction collégiale de cinq personnes. Dans l’univers hiérarchisé de l’administration territoriale cette innovation interne a fait émerger la nécessité d’une intervention pour réduire certaines tensions relationnelles interpersonnelles et organisationnelles. Trois intérêts se dégagent de cette contribution pour le champ du changement organisationnel positif : théorique, avec la convocation de la sociocratie et de la communication nonviolente pour la favoriser ; méthodologique par cette recherche-intervention dans la fonction publique territoriale ; managérial, avec les outils et processus de ces méthodes. Nous rendons compte également du processus ascendant-descendant observé depuis l’expression des besoins de changement organisationnel positif de l’équipe de Direction jusqu’à ses prolongements descendants. La méthode sociocratique produit un changement organisationnel positif dans la mesure où elle permet « d’opérer ensemble efficacement, en particulier dans les décisions”. La question du “Pourquoi on est ensemble” est tout aussi important que celle de “comment on décide ensemble” ; toutefois l’analyse souligne l’importance « d’une réelle volonté politique » dans le contexte étudié pour soutenir l’auto-organisation sociocratique. Par ailleurs, la qualité relationnelle s’avère importante pour favoriser l’implémentation de la sociocratie, contribuant ainsi au changement organisationnel positif.

 

Mots-clés : sociocratie, communication nonviolente, management public

 

 

 

 

 

L’intelligence émotionnelle comme facteur de performance dans les entreprises africaines :

cas de la force de vente de la Tunisie

 

Kaouther CHÂARI MEFTEH et Fathi AKROUT

Laboratoire de Recherche en Marketing (LRM) - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de Sfax-Université de Sfax (Tunisie)

 

 

Résumé :

Afin de faire face aux exigences économiques actuelles, la rétention des vendeurs performants n’a jamais eu ce poids important. Or, la formation de la force de vente est couteuse pour l’entreprise. C’est pourquoi l’accent doit être mis sur la sélection du vendeur avec des capacités susceptibles d’être améliorées. Le modèle de la hiérarchie de personnalité étudie les dimensions psycho-cognitifs sous-jacentes au comportement observable du vendeur et qui influencent la performance du vendeur notamment l’intelligence émotionnelle. Une modélisation par les équations structurelles nous a permis de tester les différentes hypothèses de recherche formulées et de discuter les résultats trouvés.

 

Mots-clés : intelligence émotionnelle, performance, modèle de la hiérarchie de la personnalité, modèle d’équation structurelle

 

 

 

 

 

Vers un leadership phénix : l’émergence d’un comportement éthique positif

 

Benoît CHERRÉ et Nathalie LEMIEUX

ESG UQAM (Canada)

 

 

Résumé :

Cet article présente et développe une théorie (le leadership éthique décrit comme un phénix) qui propose d'expliquer comment un leader s'adapte positivement à la pression situationnelle telle que le dilemme éthique. En partant du domaine du Comportement Ethique - qui se concentre sur les échecs éthiques avec une perspective psychologique - nous proposons une vision revisitée. Certaines lacunes dans ce domaine subsistent, notamment au niveau de l'ontologie morale, c'est-à-dire sur la signification de nos décisions éthiques. Nous proposons une vision complémentaire du leadership éthique en y intégrant des concepts philosophiques sartriens et des observations issues de nos dernières recherches empiriques. Nous soutenons que le leadership doit être conçu comme un processus contingent dans lequel l'ontologie morale du leadership s'exprime. Avec l'aide combinée des émotions et de la cognition, le "cadre éthique" du leader change lorsqu'il est confronté à un dilemme éthique. Pour sortir de cette impasse, le leader tend à s'orienter vers un nouveau système éthique plus adapté à la situation. Ce mouvement appelé "conversion" s'enracine dans les émotions morales - telles que la honte et la culpabilité - et aboutit à un projet de soi où les valeurs de liberté et d'authenticité prévalent. Ce modèle combine à la fois une approche descriptive de la psychologie et une approche normative de la philosophie morale. Les implications pour la gestion de chaque type de leader ainsi que les suggestions pour les recherches futures sont discutées avec une référence particulière au leadership du changement organisationnel.

 

Mots-clefs : leadership éthique, dilemme, émotion morale, liberté et authenticité

 

 

 

 

 

SILENT LEADERS : 10 Établissements d’Aide par le Travail (ESAT) Capacitants

 

Monique COMBES

Université de Reims - Champagne-Ardenne (France)

 

 

Résumé :

Dans le cadre d’une recherche partenariale intitulée « ESAT de DEMAIN », nous avons repéré et analysé dix ESAT créatifs, pionniers dans leurs pratiques d’accompagnement et leurs organisations du travail. Trois principaux résultats ressortent de nos études de cas et éclairent les spécificités des organisations vertueuses et capacitances. Le travail dans les ESAT ne permet pas de soigner mais d’accéder à une vie meilleure, telle que les personnes en situation de handicap ont des raisons de valoriser (Sen, 2001, 2004). Dans ces 10 ESAT, les modes de management sont bienveillants : la production ne se fait jamais au détriment du bien-être des personnes, mais en respectant leur état de santé, leurs besoins spécifiques et leur temporalité. Ils sont parvenus à créer des environnements capacitants (au sens de Sen, 2004) propices au développement des personnes handicapées accueillies, à la restauration de leur estime de soi et de leur insertion sociale et dans des collectifs de travail.

 

Mots-clés : organisation capacitante, ESAT, travailleurs handicapés, inclusion

 

 

 

 

 

La crise du coronavirus, un activateur du leader(ship) positif ?

Le cas des Directions Opérationnelles de la Poste

 

Sylvie DEFFAYET DAVROUT et Louise HENNINOT

Edhec Bussiness School (France)

 

 

Résumé :

Comment les managers opérationnels de LA POSTE française ont-ils géré les bouleversements provoqués par la crise du coronavirus pendant toute l’année 2020 ? Comment en rendent-ils compte un an après, à des étudiants en formation première, au sein d’un cours de Management d’Equipe? Cette étude explore les représentations des étudiants à la sortie de la salle de cours. Nous y examinons dans quelle mesure y sont présentes des dimensions des comportements organisationnels positifs et en quoi elles viennent documenter la mise en visibilité d’un leadership positif au sein de la crise. L’analyse de contenu des représentations des étudiants à travers des verbatims rédigés par 520 étudiants révèle la présence de traits individuels appartenant au Capital Psychologique ainsi que 4 autres dimensions (Bienveillance Proximité psychologique et sociale, Confiance et Humilité). Cet ensemble valide la perception par les élèves de l’incarnation d’un leader positif de type authentique à l’œuvre dans cette période.

 

Mots-clés : leadership positif, leadership authentique, résilience, expérience subjective positive, espoir

 

 

 

 

 

Évaluation de l’impact de la transparence sur le capital de confiance des banques au Maroc :

une approche exploratoire

 

Omayma DIKAOUI et Hassan CHRAIBI

ENCG-Marrakech - Université cadi Ayyad Laboratoire de Recherche en Gestion des Organisations (LAREGO) (Maroc)

 

 

Résumé :

La transparence est souvent citée comme un élément essentiel de la fiabilité perçue et de la confiance. Cependant, la signification et l'importance de la transparence n'ont pas encore été clairement comprises dans la littérature des parties prenantes. Nous synthétisons les recherches antérieures pour avancer une définition conceptuelle de la transparence et articuler ses dimensions, et posons la question de savoir comment la transparence contribue à la confiance dans les relations entre les banques et les parties prenantes. Nous avons mené une étude exploratoire pour contextualiser nos hypothèses et concevoir notre modèle définitif de recherche. Les avis des interviewés sont divergents mais convergent sur la place qu’occupe la confiance comme variable centrale dans la relation bancaire, notamment à travers la transparence. La contribution essentielle de cette étude est de bénéficier d’une contextualisation des enseignements issus de la revue de littérature. Ainsi, elle vise à étudier les déterminants par lesquels le recours à la transparence peut établir la confiance des parties prenantes dans le contexte des banques au Maroc en se basant sur les principales théories économiques, sociologiques et organisationnelles.

 

Mots-clés : transparence, confiance des stakeholders, gouvernance bancaire, banques au Maroc, capital de confiance

 

 

 

 

 

Le comportement créatif à l’âge de l’IA

 

Faranak FARZANEH

IPAG Business School (IPAG LAB) (France)

 

André BOYER

IPAG Business School et Université de Nice-Sophia Antipolis (GRM EA 4711, IPAG LAB) (France)

 

 

Résumé :

Il est courant d’opposer l’homme et l’Intelligence artificielle (IA), la seconde étant en train de s’approprier progressivement toutes les fonctions productrices de l’homme, le premier étant à la recherche éperdue d’un domaine que l’IA ne pourra en aucun cas s’approprier. Ainsi en est-il de la créativité, lorsque Michael Osborne (2015) posait que les machines ne peuvent pas être créatives, d’où une créativité qui reste l’apanage de l’être humain. Depuis l’IA a montré que les machines pouvaient être créatrices et surtout que l’approche de l’IA en termes de compétition avec l’homme était inappropriée (Farzaneh & Boyer, 2021). Si l’on ne peut pas comparer la créativité de l’IA et la créativité humaine, nous proposons d’associer les deux créativités, visant ainsi à mettre en valeur les facteurs permettant de débloquer le potentiel humain en présentant successivement le contenu de la créativité, l’apport de l’IA à la créativité et la créativité combinée du couple « Homme-IA ».

 

Mots-clés : créativité, intelligence artificielle, collaboration, compétition

 

 

 

 

 

 

Promouvoir l’éthique à travers le leadership :

les leaders éthiques comme levier stratégique pour un management plus responsable

 

Billel FERHANI

Université Paris 1 Panthéon Sorbonne (France)

 

 

Résumé :

À travers cette étude, nous avons l'intention de contribuer à la littérature déjà importante sur le leadership éthique en nous concentrant sur les caractéristiques spécifiques d'un leader éthique et sur la manière de lier "leadership" et "éthique" dans le contexte organisationnel incertain et instable. Notre problématique répond à plusieurs questions à la fois théoriques et conceptuelles. D'abord, théoriquement, notre recherche a pour objectif de fournir une meilleure compréhension des pratiques de leadership dans le contexte organisationnel en s'appuyant sur des bases éthiques pour véhiculer des pratiques responsables et donnant lieu à des comportement positifs sur les lieux de travail. En fait, au-delà des pratiques de leadership, il nous semblait important de nous en tenir au plus près des réalités du terrain et de mettre en lumière le comportement éthique bien connu des chercheurs en sciences de gestion. De par sa nature théorique, nos recherches donnent une vision plus explicite des relations très étroites entre éthique, leadership et philosophie. Cette analyse s'appuie sur des approches pertinentes pour aborder la relation entre leadership et éthique. Aussi, il nous a paru indispensable de résumer les fondements des styles de leadership qui appartiennent à l’approche éthique du leadership. Ce travail de synthèse nous a permis de distinguer les convergences et les divergences qui existent entre ces différents styles de leadership.

 

Mots-clés : leadership éthique ; styles de leadership ; approche normative de l’éthique ; théorie du leadership

 

 

 

 

 

Mettre en place un leadership partage à l’échelle organisationnelle : une étude de cas entrepreneuriale

 

Lucie GABRIEL

Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (France)

 

 

Résumé :

Cette communication propose d'identifier les freins et les facteurs facilitant la mise en place d'un leadership partagé à l'échelle organisationnelle. Longtemps pensé comme un processus vertical et individuel, le leadership est aujourd'hui de plus en plus envisagé comme un processus partagé, distribué, ou mis en place collectivement. Dans un monde de plus en plus complexe, la distribution des responsabilités permet de solliciter l’intelligence collective et les compétences coordonnées des membres experts de l’organisation pour construire une vision plus innovante et compétitive. Cependant, dans une tradition occidentale marquée par un paradigme individualiste, le passage à une structure de pouvoir partagé est confronté à des freins au travail en collectif, à la fois au niveau des équipes et des individus dans l'organisation. Notre recherche utilise le cas exploratoire d’une entreprise jeune et innovante qui a choisi de mettre en place un leadership partagé pour mieux comprendre les conditions et les difficultés relatives à ce type de leadership. Au terme d’une période d’observation de trois semaines et de seize entretiens semi-directifs, nos résultats ont montré qu’un haut niveau de collaboration est influencé par les discussions informelles entre les membres de l’organisation, qui nourrissent la confiance et la cohésion inter et intragroupe. En revanche, l’existence de plusieurs identités professionnelles dans l’organisation menace à la fois l’identification à une mission commune et l’intercompréhension des objectifs. Le rôle du dirigeant est interrogé dans ces conditions.

 

Mots-clés : leadership, collectif, collaboration, cohésion, vision partagée

 

 

 

 

 

Les managers sont-ils prêts à parler de santé mentale en entreprise?

 

Sophie GRÜNFELDER

Université de Lorraine (France)

 

 

Résumé :

La situation mondiale récente a conduit les entreprises et les chercheurs à s'interroger sur la santé mentale au travail. Bien que le sujet semble tout à fait approprié dans le contexte actuel, l'utilisation de la locution "santé mentale" reste plutôt rare en langue française en ce qui concerne des situations professionnelles : à ce titre elle peut donc être discutée. L'objectif de cette recherche est de s'intéresser à l'acceptabilité de la locution " santé mentale " en milieu professionnel. Cette contribution vise d'abord à étudier, comparer et analyser les textes officiels à propos de la "santé mentale" et la "santé mentale au travail" provenant de l'Organisation mondiale de la santé et de l'Organisation internationale du travail, ainsi que les politiques publiques concernant le droit du travail, la santé et la santé mentale en France. Considérant que les locutions les plus courantes concernant les troubles de santé mentale liés au travail (à savoir les risques psycho-sociaux) ne sont pas celles étudiées, cette étude observe les conditions d'acceptation de la locution française "santé mentale" parmi les cadres français des secteurs public et privé. Cette recherche met ainsi en évidence les profils particuliers des managers qui semblent plus enclins à accepter d'utiliser la locution spécifique "santé mentale" sur le lieu de travail. L'objectif sous-jacent de cette étude est de mettre en lumière l'acceptation des questions de santé mentale sur le lieu de travail.

 

Mots-clés : santé mentale, managers, acceptabilité, risques psychosociaux, bien-être au travail

 

 

 

 

Engagement affectif et souffrance au travail : Le cas d’un centre d’appel

 

Rym HACHANA et Khaoula BACCOUCHE

ISCAE – Université de la Manouba (Tunisie)

 

 

Résumé :

Une grande attention a été consacrée à l’impact du concept de l’engagement affectif dans la littérature sur les organisations et leurs performances afin d’expliquer les perceptions et les réactions des individus. (Raju et al., 2009) Un concept qui attire de plus en plus l’attention des employés car il permet de prédire les résultats organisationnels et les taux de roulement des employés. (Cooper-Hakim et Vieswesvaran, 2005 ; Riketta, 2002) Au même temps, avec les transformations mondiales du monde de travail, il y a le passage d’une charge physique à une mentale, spécifiquement, dans le secteur des centres d’appels ce qui explique récemment « la montée de la problématique de la souffrance au travail » (Morival, 2020, p.1)

Dans notre recherche, nous avons pu montrer par le biais d’une étude qualitative que l’engagement affectif peut exister dans un contexte générateur de souffrance. Celle-ci-peut être contournée par le soutien du superviseur et sa reconnaissance. Ainsi que le soutien organisationnel perçu joue un rôle important dans le comportement de l’employé. Quant au soutien du groupe, il renforce l’engagement affectif et le maintien à long terme. Tout de même, ce type d’engagement est relié aux caractéristiques personnelles de l’individu et peut exister au-delà de la nature de l’entreprise.

 

Mots-clés : engagement affectif, souffrance, centre d’appel, travail, méthodologie qualitative

 

 

 

 

 

Quel leadership pour l’après crise sanitaire ?

Etude exploratoire du servant-leadership dans une entreprise a mission

 

Delphine van HOOREBEKE et Rindraniaina RABEARIVONY

Université de Toulon (France)

 

 

Résumé :

Les pathologies managériales (Belet, 2013), la désaffection des salariés due à une image très négative des entreprises (pollueurs, exploitation des travailleurs,…) (Autissier, Bretones, Jacquillat, Martin, & Sibieude, 2020), la crise sanitaire qui a frappé presque le monde entier au début d’année 2020, bouleversent le monde des organisations et les relations au travail. En effet, une prise en compte de la dimension humaine dans les relations supérieur-subordonné et la volonté des entreprises à développer un objectif sociétal sont les exigences des collaborateurs. Ainsi, les dirigeants d’entreprise soit ceux qui incarnent la figure du patron devraient être capable de créer du sens, de cultiver des émotions positives et des relations de travail de qualité (Spreitzer & Cameron, 2012). Par conséquent, il devient nécessaire de se demander quelle posture de leadership va percer à cette fin ? Dans ce sens, cette recherche fait appel au concept de « Servant- leadership » et a pour objectif de faire une étude exploratoire du servant-leadership dans une entreprise à mission qui est ici « Danone ». En effet, le servant-leadership est défini comme le désir de vouloir servir en premier, et de diriger par la suite (Greenleaf, 1977) tout en requérant des qualités telles que l’écoute, l’empathie, l’humilité, vouloir développer ses collaborateurs, etc. Pour répondre à la problématique, nous avons adopté une méthodologie netnographique initiée par Kozinet (Kozinet, 2010). En ce qui concerne les résultats, ils sont encore en cours d’étude. L’intérêt managérial de cette étude est de révéler l’évolution du leadership.

Mots-clés : Danone, entreprise à mission, leadership, management positif, servant-leadership

 

 

 

 

Explorer l'épanouissement travail-vie privée à l'aide de plusieurs méthodes intégrées

 

Franck JAOTOMBO

EM Lyon business school (France)

 

 

Résumé :

Cette recherche revisite le thème général de l’équilibre vie privée - vie professionnelle grâce à une nouvelle approche conceptuelle et méthodologique. Conceptuellement, nous opérationnalisons le nouveau construit d’épanouissement vie privée, vie professionnelle à partir de celui du mental health continuum de Keyes (2002). D’un point de vue méthodologique, nous intégrons différentes approches pour analyser un construit multidimensionnel de façon à ce que l’on puisse simultanément inclure et différencier le facteur général intégré, des facteurs spécifiques propres aux domaines de vie, tout en prenant en compte différents contextes tels que le professionnel et le privé. En effet, la modélisation bifactorielle (ESEM) permet de réaliser des mesures continues indépendantes entre les aspects généraux et spécifiques de la santé mentale positive, alors que l’analyse factorielle des mélanges offre un moyen d’explorer les différentes classes associées. Les arbres de décision quant à elles sont une méthode opératoire parcimonieuse pour réaliser le diagnostic d’appartenance à ces classes. Partant d’un échantillon de 1066 actifs français, notre modèle révèle quatre classes de répondants ayant chacun son profil d’épanouissement entre vie privée et vie professionnelle. Dans le champ psychosocial, nous démontrons que les facteurs généraux et spécifiques prédisent de façon significative mais distinctes la réduction de risques psychosociaux (RPS). D’autre part, il existe des différences significatives dans les réponses psychosociales des profils, i.e. ceux qui sont épanouis dans tous les domaines démontrent les niveaux les plus bas de RPS alors que ceux qui languissent dans le domaine professionnel en incarnent les niveaux les plus élevés.

 

Mots-clés : modélisation bi-factorielle (ESEM), analyse factorielle de mélange, équilibre vie privée - vie professionnelle, épanouissement, santé mentale, arbres de décision

 

 

 

 

 

Risques psychosociaux versus Bien-être au travail, une recherche qualitative par étude de cas

 

Jacques JAUSSAUD

Université de Pau et des Pays de l’Adour

 

Ludovic PICART

Université de Pau et des Pays de l’Adour

 

Youssef ERRAMI

ESC Pau Business School

 

Bertrand AUGE

ESC Pau Business School

(France)

 

Résumé :

Cet article propose une double vision des risques psychosociaux et du Burnout d’une part et du bien-être au travail d’autre part. Cette double vision amène une double action : agir selon deux axes de prévention primaire simultanément, l’axe de prévention du risque, en amont de toute situation professionnelle (limitation du facteur de risque), mais aussi l’axe d’une démarche pro-active plus globale de développement d’états positifs en entreprise (développement de la santé mentale positive). Chercheurs en Sciences de Gestion, nous avons souhaité identifier et mieux comprendre les causes liées à l’organisation du travail dans les cas de Burnout d’une part, et dans les cas de satisfaction au travail d’autre part. Plus précisément, nous nous sommes intéressés à l’étude des facteurs organisationnels déterminants du Burnout, et ceux qui génèrent bien-être et satisfaction. Nos résultats apportent un éclairage sur le rôle crucial du soutien du supérieur hiérarchique, le N+1, dans la survenance ou non du Burnout et dans la satisfaction au travail. Si le rôle de ce soutien (ou au contraire de ce non soutien) peut sembler fondé de manière intuitive, nous avons mis en lumière les mécanismes le rendant opérationnel. Cet article mettra en évidence la pertinence d’une double démarche préventive, comme nous l’avons suggéré. Il s’agit plus précisément d’une démarche organisationnelle visant à agir d’une part en prévention primaire en se focalisant sur les facteurs de risque identifiés et d’autre part en initiant dans le même temps une démarche pro-active de qualité de vie au travail.

Mots-clés : travail, organisation, burnout, satisfaction, prévention

 

 

 

Organiser selon des principes directeurs simples : pour un coaching sans coach

 

Hugo LETICHE

Institut Mines-Telecom Business School, Evry/Paris (France)

Nyenrode Business University (Pays-Bas)

 

Ivo DE LOO

Nyenrode Business University (Pays-Bas)

 

Résumé :

Les principes directeurs simples présupposent que ‘Débrouillez-vous tout seul’ peut constituer la meilleure façon de gérer. Quelques lignes directrices, critères ou règles de conception peuvent être nécessaires pour faciliter les choses, mais ce sont les praticiens qui connaissent le mieux leur territoire. Plutôt que des check-lists ou des conseils d'experts, ce sont des objectifs clairs et du temps réservé pour s'engager, discuter et agir qui donnent des résultats. Dans cet article, nous traduisons le modèle I-S-R de Lacan en principes directeurs simples en vue d’un coaching sans coach. Nous pensons que le coaching doit permettre à ‘l'Autre’ d'aborder le ‘Réel’ (Lacanien). Le problème est que les coaches semblent trop souvent défendre un ‘réel’ mythique, face auquel les coachés sont obligés de se prétendre optimisateurs autosuffisants, autonomes et dirigés le succès. Le ‘discours maître’ de ce type de coaching est fondé sur une psychologie de l'ego, qui implique des normes d'efficacité et de productivité. Précarité, fragilité et dépendance sont niées. Le rejet du ‘réel’ traumatique inhérent à la vulnérabilité de notre ‘réel’ socio-économique (cf. la crise de 2008) et environnemental (cf. la pandémie de Covid-19) domine. On fait face à la crise par un déni du ‘réel’ en renforçant les fantasmes d'omnipotence présentés sous forme de success-stories, la glorification de l'esprit d'entreprise et l'adoption d'un leadership transformationnel. Nous pensons qu'il est nécessaire d'être attentif à la fragilité de notre monde de la vie qui est complexe, intra-connecté et bel et bien mortel, si nous voulons affronter le ‘réel’ plutôt que de le fuir. La meilleure manière de reconnaître la vérité du ‘réel’ et son pouvoir déstabilisant, selon nous, se fait en DIY : c'est-à-dire sans (ou du moins avec un minimum de) coaches. Dans cet article, nous : (i) défendons un coaching sans coach ; (ii) fournissons un cas exemplaire d'un tel processus d'auto-coaching, et (iii) proposons le coaching sans coach comme exemple d'un comportement organisationnel qui dépend de principes directeurs simples.

 

Mots-clés : principes directeurs simples, Lacan, ego psychologie, coaching exécutif, Zizek, I-S-R, groupes Master Mind (MM)

 

 

 

La régulation des paradoxes organisationnels au prisme de la métaphore de la conciliation

 

Romain LONCEINT

IMT Atlantique (France)

 

 

Résumé :

Les paradoxes font partie intégrante de la vie organisationnelle et constituent un véritable enjeu pour les organisations, comme en attestent les nombreuses études visant à comprendre les voies par lesquelles ces paradoxes peuvent être régulés (Guedri et al., 2014). La notion de conciliation mérite selon nous d’être rapprochée des travaux sur les paradoxes en ce qu’elle constitue une réponse potentielle aux paradoxes visant à faire tenir ensemble des pôles contradictoires pour les rendre compatibles. Cependant, la conciliation n’étant pas définie en sciences de gestion (Uzan, 2009), nous proposons de recourir à un procédé métaphorique pour explorer la conciliation en tant que réponse aux paradoxes. En l’occurrence, la conciliation juridique qui constitue un mode alternatif de règlement des litiges fondé sur la recherche d’arrangements est ici mobilisée pour éclairer les mécanismes à l’œuvre dans la conciliation comme réponse aux paradoxes. Depuis les travaux fondateurs de Morgan (1980), les métaphores sont largement utilisées dans le champ des comportements organisationnels, et ce afin de favoriser l’émergence de connaissances théoriques (Cornelissen, 2005). Dans cette communication, la visée de la métaphore est donc de contribuer à l’analyse des modes de régulation des paradoxes sous l’angle de la conciliation. Pour ce faire, nous procédons au transfert de la notion de conciliation depuis un domaine source, les sciences juridiques, vers un domaine cible, celui des comportements organisationnels. La communication permet finalement de proposer une caractérisation de la conciliation en tant que réponse aux paradoxes et de la positionner par rapport aux autres modes de régulation des paradoxes.

 

Mots-clés : paradoxe, organisation, métaphore, conciliation, sciences juridiques

 

 

 

 

 

Les attentes des collaborateurs au travail en fonction de leur religiosité

 

Eva MOFFAT et Olivier GUILLET

Université Paris Nanterre (France)

 

 

Résumé :

Cette recherche exploratoire vise à identifier s’il existe une influence de la religiosité du salarié sur ses attentes. Utilisant le cadre théorique du contrat psychologique, cette recherche se propose d'étudier s'il existe des attentes spécifiques et/ou générales pour les salariés en fonction de leurs religiosités. Notre échantillon se compose de 10 répondants ayant des religiosités différentes. En raison de la nature sensible de cette recherche, nous nous sommes appuyés sur une méthodologie qualitative et projective de nature exploratoire reposant d’une part sur les murs d’images et d’autre part sur la méthode des scénarios. Notre recherche permet d’identifier d’une part une convergence d’attentes communes à tout salariés quel que soit sa religiosité, et d’autre part l’existence d’attentes plus spécifiques – ces dernières pouvant d’ailleurs diverger en fonction du rapport de l’individu à la relation entreprise/religion ainsi que son intégration et conception du principe de laïcité. Notre recherche permet plus précisément de montrer la présence d’attentes générales et communes aux salariés ayant une religiosité similaire, ainsi que des attentes particulières et individuelles à ces salariés – ces attentes pouvant avoir un impact sur la performance de l’organisation ainsi que sur la réalisation des tâches et les conditions de travail à proprement parler.

 

Mots-clés : attentes, religiosité, contrat psychologique, collaborateurs, fait religieux au travail

 

 

 

 

 

Recherche agilité désespérément :

une étude de la réinvention identitaire de dirigeants en outplacement

 

Aude MONTLAHUC-VANNOD et Jean-Philippe BOUILLOUD

ESCP Business School (France)

 

 

Résumé :

Cette communication porte sur l’étude d’un travail identitaire de cadres dirigeants lorsqu’ils expérimentent une rupture dans leur trajectoire objective : la transition professionnelle subie. Nous avons récemment mené une recherche ethnographique sur les logiques d’insertion liées au contexte de mobilité permanente, en passant par la compréhension que s’en font des cadres dirigeants, pris en charge dans des cabinets d’outplacement. Lorsque la perte d’emploi survient, ils vivent une expérience aussi éprouvante que contradictoire, au cours de laquelle ils doivent se « réinventer », c’est à dire accepter d’abandonner une image ancienne, à laquelle ils tenaient mais qui s’est avérée obsolète ou défaillante, pour se projeter dans une nouvelle identité plus prometteuse. Nous avons exploré cette « réinvention identitaire » en invitant des dirigeants à réfléchir sur leur situation. Sans aucune rupture biographique apparente, ils se décrivent vivre un moment de « chaos » associé à leur perte d’emploi. Simultanément, ils semblent paradoxalement positivement investis dans le travail d’une self reconfiguration qui passe par la mise en récit d’une personnalité nouvelle, plus « agile », capable de leur permettre de trouver du travail. Il s’agit donc pour eux de conjuguer deux identités contradictoires, une négative liée à la sanction injuste de leur licenciement et son opposée, positive, liée à leur inacceptable échec. Ce balancement identitaire est le résultat d’un processus qui associe assujettissement, normalisation et subjectivation. Dans leurs discours, la dimension changeante de leur identité, mêle questionnement, vulnérabilité, ressentiment, et imagination.

 

Mots-clés : outplacement de dirigeants, identité positive, travail d’identité, reconfiguration de soi, impossible échec

 

 

 

 

 

Engagement et bien-être au travail :

une approche par les valeurs des baby-boomers, de la génération X et de la génération Y.

 

David MORIEZ et Eric GAUTIER

ISC Paris (France)

 

 

Résumé :

Dans le contexte actuel de centralité du travail, la définition de la nature et de l’importance des valeurs qu’une génération associe à l’engagement, permet de mettre en œuvre une politique RH qui fait sens. L’engagement reposant sur l’expression de valeurs intériorisées, il existe un rapport étroit entre bien-être et engagement. La recherche n’a cependant pas défini les valeurs d’engagement [VE] des différentes générations au travail. Une analyse qualitative a été menée auprès de 30 baby-boomers, 30 membres de la génération X et 30 membres de la génération Y pour comprendre la nature et l'importance des VE. Nos résultats montrent que si les valeurs VE entre les trois générations sont relativement similaires, leurs propriétés diffèrent. Les résultats permettent de clarifier un mot valise “sens” au travail et révèlent un phénomène de transmission transgénérationnelle des propriétés des valeurs d’engagement au travail. L’engagement des baby-boomers est lié au sens du travail, celui de la génération X est lié au sens au travail et celui de la génération Y est lié au sens du travail et au travail conjointement. Ces variations de sens constituent des points de vigilance pour contenir le risque de désengagement des générations qui représentent 70% de la population active en France en 2021.

 

Mots-clefs : génération, bien-être, engagement, sens, valeur

 

 

 

 

 

« Workindness » : de l’idéal théorique, made in USA, à une réalité viable pour 11 entreprises lorraines

 

Steve ORDENER et Sybille PERSSON

ICN Business School (France)

 

 

Résumé :

La pertinence théorique des comportements organisationnels positifs au travail, principalement forgée aux USA, reste à mettre à l’épreuve au plan empirique en France, notamment par une meilleure prise en compte des ressources culturelles francophones. Ainsi, la gentillesse pour autrui qui semble se positionner comme un catalyseur de bonheur pour soi-même et qui constituerait également un construit spécifique dans l’espace professionnel entre collègues, appelle à davantage de recherches qui méritent d’être déployées en intégrant le contexte concerné. Dès lors, comment faire d’un idéal théorique, celui de la gentillesse au travail made in USA, une réalité viable pour des entreprises françaises empreintes d’une forte culture industrielle et minière, alors même qu’aucune définition consensuelle de la gentillesse au travail ne semble faire autorité à ce jour ? Cette problématique nous a amenés à conduire une démarche de recherche-intervention reposant sur un dispositif d’investigation qualitative, co-construit avec les dirigeants de 11 entreprises adhérentes d’un groupement d’employeurs. Découle de cette recherche la notion de « workindness » qui, en tant que concept opératoire, invite à explorer cinq « attitudes posturales » viables et praticables par les dirigeants, les managers et autres contributeurs, mais également à détecter cinq « facteurs d’imposture » susceptibles de pervertir le recours à la notion de gentillesse au travail en tant que bien commun.

 

Mots-clés : comportements positifs, relations au travail, gentillesse, posture professionnelle, management humaniste

 

 

 

 

 

L’intégration des populations dans la gestion de crise :

rôles émergents et solidarité dans les mots des sinistrés de la vallée de la Roya

 

David ORTIZ HARO

InSyTEUniversité de Technologie de Troyes

 

Patrick LACLEMENCE

InSyTEUniversité de Technologie de Troyes

 

Audrey MOREL SENATORE

CERISC - Centre d’études et de Recherche Interdisciplinaire sur la Sécurité Civile École Nationale Supérieure des Officiers de Sapeurs-pompiers

 

Guillaume DELATOUR

InSyTE – Université de Technologie de Troyes (France)

 

 

Résumé :

Sur la scène des désastres, une multiplicité d’acteurs se voient arriver sur les zones affectées pour donner une réponse à l’urgence. La nuit du 02 au 03 octobre 2020, en pleine pandémie provoquée par la Covid-19, la vallée de la Roya a été impacté par la tempête Alex qui a laissé une empreinte physico-psychologique désastreuse dans les habitants. Cependant, l’implication des populations sinistrées dans la réponse au désastre a émergéé de manière spontanée et créé un capital social qui s’est configuré progressivement et qui se maintien dans le temps. Cette article vise à mettre en évidence les rôles qui ont émergé dans la population suite à cette situation de désastre. Pour cette enquête nous avons réalisé des entretiens semi-directifs avec les habitants et bénévoles de la commune de Breil-sur-Roya et des communes annexes de : la Maglia, Fontan, Saint Dalmas de Tende (20), avec des acteurs de secours coordinateurs des opérations (2) et des élus de la ville de Breil (3). Notre analyse, réalisé grâce à un codage émergent et progressif des données, montre l’importance de l’établissement de liens sociaux inter-acteurs pour une meilleure coordination de tous les acteurs avec leurs rôles. Notre analyse montre que l’auto-attribution de rôles individuelle et collective, comprise comme une capacité inherente à l’être humain, facilite la création de chaînes de solidarité qui favorisent l’adaptation collective. Nous concluons que la population possède un capital social riche à mobiliser qui ne depend pas des forces de sécurité et qui leur complément sur le long terme face aux désastres.

 

Mots-clés : populations, communauté, auto-attribution de rôles, solidarité, comportements collectifs adaptatifs

 

 

 

 

Le changement relationnel des organisations face à la pandémie

 

Silvia PASCHINA

Université Paul Valéry - Montpellier 3 (France)

 

 

Résumé :

Au cours des dix dernières années, l’économie mondiale a vu changer radicalement les habitudes d’achat des gens, à tel point qu’on parle d’un changement historique. L’attention du consommateur moderne s’éloigne de plus en plus de la simple possession de produits et se dirige vers l’appartenance à un groupe social déterminé, donc vers le partage et non seulement la possession. C’est pourquoi, lorsqu’on parle de biens relationnels, nous décrivons des biens qui ne peuvent pas être produits, mais l’État et le marché ont certainement un rôle important à jouer dans la promotion des interactions personnelles, en influençant les mécanismes sociaux et économiques qui régissent nos vies. Par conséquent, il semble essentiel de comprendre comment ces règles ont profondément changé avec la pandémie actuelle. Cette dernière a immédiatement et violemment exacerbé les inégalités, a rendu les personnes fragiles et a exponentiellement augmenté le nombre de pauvres. Nous analyserons comment l’aspect sanitaire concerne non seulement les effets mortels du virus, mais aussi les mesures nécessaires pour le contenir, y compris celle de la distanciation physique qui, bien que nécessaire et efficace, a eu des effets très graves sur la création de revenus, d’emplois et l’économie des relations. L'entreprise n'est pas un espace neutre, mais un espace d'expériences et d'événements qui doivent trouver la bonne place dans l'esprit des ressources et de leur canalisation positive. Sinon, le stress et les frustrations diminueront inévitablement les performances relationnelles et professionnelles.

 

Mots-clés : pandémie, économie relationnelle, inégalités, société

 

 

 

 

 

Ce qui ne tue pas rend plus fort

 

Caroline RIEU-PLICHON et Magalie AYACHE

IESEG Paris (France)

 

 

 

Résumé:

Notre recherche porte sur la façon dont la relation hiérarchique a été impactée par la mise en place du télétravail forcé, dans le contexte de la crise sanitaire du COVID. Dans le cadre d’une recherche qualitative exploratoire portant sur les réponses de 47 personnes à un questionnaire en ligne et un entretien approfondi, nos résultats mettent en évidence des évolutions contrastées de la relation hiérarchique, en contexte de télétravail forcé. Cette relation hiérarchique tend vers une relation à distance améliorée, « augmentée » - soit une forme de positivité organisationnelle, à travers une positivité relationnelle – ou, au contraire, une relation à distance dégradée, « diminuée », entre le manager et son managé. Nos résultats montrent également l’existence d’un continuum entre négativité et positivité organisationnelles, c’est-à-dire une relation dialogique autour d’une positivité organisationnelle relative et nuancée. Ils nous invitent ainsi à proposer de développer le POS à travers le concept de « Reasonable ou Bounded Positive Organization », qui nous semble davantage approprié à la relation hiérarchique à distance et en contexte de crise du COVID.

 

Mots-clefs : relation hiérarchique, Positive Organizational Scholarship, reasonable/bounded PO, télétravail, crise sanitaire COVID.

 

 

 

 

Entre Valeurs profondes et pratiques du quotidien. Un portrait d’entrepreneurs dans l’Est de la France

 

Elen RIOT

Université de Reims Champagne Ardennes

 

Caroline ANDRE

NEOMA Business School

 

Jonathan LABBÉ, Anne CARBONNEL, Aramis MARIN

Université de Lorraine

(France)

 

 

Résumé :

Les entrepreneurs sont plus souvent présentés comme des personnes capables de prendre des risques et d’introduire de la destruction créatrice dans le champ économique comme dans la société. Ils sont surtout porteurs de promesses pour demain. Pourtant, de plus en plus, les entrepreneurs sont également amenés à se présenter sous l’angle des valeurs, tout particulièrement dans des régions désindustrialisées comme le Grand Est où de grandes attentes pèsent sur leurs épaules pour la reprise. L’on peut alors trouver en chaque entrepreneur une source d’inspiration pour ce que Cameron, Dutton et Quinn (2003) nomment le « positive organizational scholarship », l’étude des cas qui peuvent être une source d’inspiration pour d’autres acteurs sociaux. Nous abordons cette question des valeurs et des promesses de l’entrepreneuriat par le biais d’une enquête par entretiens auprès d’entrepreneurs dans une approche exploratoire pour amorcer un travail de trois ans. Nous identifions trois profils et leurs cercles d’affiliation : les entrepreneurs dans un cadre universitaire, les entrepreneurs en reconversion (après des positions de cadres en entreprise) et les entrepreneurs collectifs portant un idéal de transformation sociale. Notre enquête vise à montrer en quoi les entrepreneurs se représentent leur mission et leur rôle au regard des promesses de l’entrepreneuriat mais aussi en fonction des valeurs fondatrices qui ont motivé leur projet initial. Nous cherchons également à comprendre en quoi les pratiques du quotidien peuvent être révélatrices de tensions et de paradoxes dont les entrepreneurs peuvent chercher à se libérer ou au contraire dont ils pourraient s’inspirer pour transformer leur projet au fil du temps. Notre hypothèse pour cette étude est que la promesse de renouveau de l’entrepreneuriat tend à passer sous silence les valeurs portées par les entrepreneurs alors que celles-ci peuvent jouer un rôle crucial pour l’entrepreneur et son projet à la fois pour créer un premier cercle de fidèles autour d’eux mais également pour motiver des refus d’orientation face à la pression de la logique financière et au mimétisme lié à l’appréciation du succès entrepreneurial.

 

Mots-clés : entrepreneuriat, étude des organisations positives, récits, valeurs, pratiques et représentations

 

 

 

 

La cohésion d’équipe dans le cadre d’une mission de service public en situation d’urgence et de risque : le cas d’un Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS) français

 

Jean-Marc SALES

IAE Clermont-Auvergne School of Management (France)

 

 

Résumé :

L’objectif de cet article est de déterminer et mesurer la cohésion d’un collectif à partir d’une enquête menée dans un Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS) français. Nous revenons d’abord sur les enjeux de la connaissance de la cohésion pour la performance d’une équipe. Ensuite, nous analysons et testons la cohésion avec le modèle élaboré par Carron. Nous appliquons ce cadre conceptuel au cas des personnels de ce SDIS, pour mettre en avant le rôle de la cohésion d’une équipe dans l’exercice de sa mission de service public dans un contexte d’urgence et de risque. La cohésion est un construit influencé par les dimensions sociale (liée au groupe et à son maintien), opératoire (tournée vers les objectifs de ce même groupe) ainsi que des dimensions contextuelles à l’activité professionnelle. Elle doit être évaluée à ces différents niveaux quant à sa perception individuelle par les individus pour eux-mêmes et le groupe. La cohésion apparait ainsi comme un comportement positif pour atteindre ces missions de service public tant sur le plan de l’équipe que de l’organisation et permet à l’action collective d’être plus performante et porteuse de sens.

 

Mots-clés : cohésion, comportements positifs, groupe, risque, urgence

 

 

 

 

 

La survivance de comportements organisationnels positifs face à la fermeture : le cas de Renault Billancourt (1980-1992), entre résilience et compromis

 

Jean-Christophe SCILIEN

Université de Nanterre (France)

 

 

Résumé:

Construite à partir de 1929, l’usine tentaculaire implantée sur Meudon et l’ile Seguin sera progressivement pénalisée par la forte densité urbaine, qui se traduira par des coûts logistiques croissants. Renault Billancourt verra ses effectifs de production reculer régulièrement depuis la fin des années 60, malgré son positionnement favorable sur la 4L, générateur de volumes significatifs. L’initiative de la fermeture reviendra à Raymond Lévy en novembre 1989, son prédécesseur Besse, G. ayant projeté de le faire au second semestre 1987. Le lent processus de fermeture de Renault Billancourt, de 1980 à mars 1992 est a priori le pire terrain possible pour s’attendre à la génération de comportements organisationnels positifs. D’une part, lors de l’annonce officielle de novembre 1989, « les salariés, par leur absence de qualification, leur âge, leur ancienneté, l’organisation parcellisée du travail, étaient les moins aptes à changer » (Perrin et al., page 3). D’autre part, la perspective d’une plus-value foncière des terrains libérés par l’usine pouvait rendre plus difficile encore la gestion du plan social. Pourtant, contre toutes attentes, Labbé, D. indique qu’à l’issue de l’annonce de fermeture, la qualité usine va fortement progresser : « le compromis antérieur : qualité et productivité contre-emploi, continue à fonctionner, voire à se renforcer ». Ce constat est partagé par plusieurs sources historiques, issues soit du champ managérial, syndical et universitaire. Le plan de Billancourt a été discuté sur la base de trois réunions de CE seulement. Comment expliquer un accroissement des comportements organisationnels positifs, suite à l’annonce de fermeture d’usine ?

 

Mots-clés : processus, comportement organisationnel, plan social successif, automobile, Renault

 

 

 

 

 

Faire de la vulnérabilité un facteur de performance, incantation ou véritable potentiel managérial ?

 

Claire SOUVIGNE

International University of Monaco (IUM) (Monaco)

 

Damien RICHARD

INSEEC Grande Ecole, Lyon (France)

 

Didier CHABANET

IDRAC Business School, CEVIPOF (Centre de Recherches Politiques de Sciences Po) et IFSTTAR (Laboratoire Triangle, UMR 5206) (France)

 

Résumé :

La vulnérabilité est essentiellement vue sous un angle négatif : pour l’entreprise, elle est d’abord un risque, et en général les salariés détectés comme vulnérables sont perçus comme moins performants que les autres. La vulnérabilité ne pourrait-elle cependant pas être vue comme une ressource managériale plutôt que comme une menace pour l’organisation et la performance ? Elle est après tout ontologique, et donc inhérente à la vie en société, puisque les hommes sont interdépendants. Nous nous sommes intéressés à l’éthique du care défendue par Joan Tronto, et au courant qui en est issu, le care management, qui nous semble une voie intéressante ; nous avons alors mené une action-recherche auprès de six managers pendant une année dans une organisation où de nombreux salariés étaient détectés comme vulnérables. Les résultats ont montré de fortes résistances à l’acceptation de la vulnérabilité comme ressource, et pourtant l’évolution des managers intégrés dans notre étude a montré que s’ils étaient à la fois care giver et care receiver ils étaient plus performants que la moyenne de leurs pairs. Il semble donc qu’une reconnaissance collective de la vulnérabilité comme comportement positif puisse être pertinente pour les organisations, si elles évitent les écueils psychologisants et manipulatoires qui peuvent en découler. Enfin, dans un contexte pandémique mondial qui a accentué les vulnérabilités, il est essentiel pour le management des entreprises d’appréhender les risques psycho-sociaux dans une perspective différente, et les comportements organisationnels positifs sont une grille de lecture qui peut permettre un management plus humaniste.

 

Mots-clés : comportements positifs, vulnérabilité, authenticité, reconnaissance des faiblesses, care

 

 

 

Les réseaux de bien-être au travail

 

Sophie SZYMKOWIAK

IUT Littoral Côte D'Opale, LEM-ULCO (France)

 

 

Résumé:

Le proverbe énonce que le malheur des uns fait le bonheur des autres. Pourtant des travaux en contagion sociale et réseaux sociaux ont suggéré que le bonheur des uns pouvaient aussi faire le bonheur des autres. En étudiant les données longitudinales de la “Framingham Heart Study”, Fowler, et Christakis (2008) en ont déduit que si les amis de nos amis, ou même les amis d’amis de nos amis sont heureux alors nous sommes plus susceptibles de devenir heureux. Se décentrer d’explications individualistes, essentialistes et atomistiques vers des compréhensions plus relationnelles, contextuelles et systémiques (Borgatti et Foster, 2003) est l’objectif de plusieurs travaux de recherche en santé publique. En conséquence, le bien-être de certains salariés favoriserait-il celui des autres ? Une politique plus ciblée sur ces salariés “influenceurs” pourrait-elle permettre une diffusion du bien-être dans l’organisation ? En combinant l’analyse des réseaux sociaux (Barabási, 2013) et l’approche par profils de bien-être (Biétry et Creusier, 2015), notre objectif est de repérer les grappes de profils de bien-être et de déterminer les profils influenceurs au sein de l’organisation. Les hypothèses de départ sont que les proximités physique et sociale favoriseront le regroupement des profils les plus semblables et que les profils les plus centraux dans les réseaux sociaux auront davantage tendance à être des profils influenceurs. Pour les tester, une approche statistique centrée sur les personnes sera réalisée à partir des résultats de l’échelle EPBET (Biétry et Creusier, 2013). En parallèle, une cartographie des réseaux sociaux de l’organisation sera effectuée.

 

Mots-clés: bien-être au travail, analyse des réseaux sociaux, profils, influence sociale

 

 

 

 

 

 

La positivité organisationnelle à l’épreuve de la diversité culturelle : étude de cas au Cameroun.

 

Henri TEKO

Université de Yaoundé (Cameroun)

 

 

Résumé :

Notre communication se propose d’enrichir la connaissance et la compréhension de la positivité organisationnelle à partir de l’expérience africaine en général et camerounaise en particulier. Sous le prisme interculturel, nous explorons la voie d’un pluralisme interprétatif de la positivité et soutenons que les éléments constitutifs et les facteurs de production de la positivité organisationnelle peuvent varier selon les environnements sociaux. Le cas de l’environnement camerounais retenu permet d’illustrer la pertinence d’une sensibilité interculturelle par la mise au jour des limites d’une approche globalisante et généralisante de la positivité organisationnelle. Trois cas pratiques sont retenus pour l’analyse. À partir du premier cas, nous montrons que des facteurs tels que le taux élevé de chômage, la pression familiale et la fragilité des syndicats qui sous d’autres cieux contribuent à inhiber le potentiel des employés, peuvent au contraire renforcer la résilience des employés et constituer des facteurs de motivation. Le deuxième cas permet de présenter et d’analyser la réalité et l’influence de l’imaginaire sorcellaire et des croyances religieuses dans les ressources psychologiques positives des employés et des managers. Quant au troisième cas, il sert d’illustration pour montrer que l’efficacité d’un style de leadership dans la production des comportements organisationnels positifs n’est pas forcément liée à son caractère démocratique, car le modèle des entreprises libérées récemment préconisé dans plusieurs travaux ne garantit pas toujours la productivité. La discussion des cas et l’interprétation des résultats permettent de proposer une typologie de la positivité organisationnelle à partir des variables camerounaises.

 

Mots-clés : comportement organisationnel, positivité organisationnelle, diversité culturelle, productivité, Cameroun

 

 

 

 

 

Le suivi renforcé des télétravailleurs en recourant aux services d’une plateforme de bien-être au travail

 

Nikolaz le VAILLANT et Marc DUMAS

LEGO-UBS Université Bretagne Sud

 

 

Résumé :

Cette étude exploratoire cherche à comprendre le rôle des plateformes numériques « de bienêtre au travail » dans un contexte de télétravail et de mise à distance du travail, phénomène qui pourrait encore se développer à l’avenir. Les principaux risques décrits dans la littérature sont la perte de lien, la difficulté à collaborer, l’isolement, le travail sans fin et le brouillage des frontières. Ce travail cherche à expliquer comment ces outils numériques et les prestations attenantes s’intègrent dans une organisation de la santé au travail déjà existante, s’ils affectent le rôle de ces acteurs, les enjeux auxquels ils tentent de répondre et comment ils sont utilisés. Pour cela, nous interrogeons le réseau d’acteurs de la santé au travail, y compris les prestataires de ces solutions, récoltons les retours d’expériences ainsi que leur usage en contexte de télétravail. Les résultats montrent notamment les bénéfices de ces outils au management à distance (face à la perte de lien, pour identifier des RPS dans un contexte de pression légale, dans l’accompagnement des salariés) mais aussi les risques perçus par les professionnels de la santé au travail (un risque de dédouanement des organisations et une responsabilisation du salarié de son propre mal-être, parfois l’absence d’accompagnement dans l’amélioration de la situation). Enfin, ce travail permet de questionner le sens donné au bien-être au travail par les experts de la santé au travail interrogés et à travers l’analyse de ces outils couramment caractérisés de solutions de « bien-être au travail ».

Mots-clés : télétravail, plateformes numériques, santé au travail, management à distance, risques psychosociaux

 

 

 

Le management de la confiance et les comportements organisationnels positifs : pistes de réflexion pour l'action

 

Sandrine VIRGILI et Fréderic BORNAREL

Université de Lorraine (France)

 

 

Résumé :

Notre communication se place dans le courant de recherche du comportement organisationnel positif (COP). Plus précisément, nous interrogeons la relation entre confiance personnelle et génération de ces COP au niveau des équipes de travail. Partant des travaux initiaux sur la confiance interpersonnelle et ses avantages, notre étude expose que le management de la confiance par le manager peut permettre de générer des comportements positifs en préservant et s’appuyant sur les ressources psychologiques des membres de l’équipe. Notre recherche s’interroge alors sur les deux formes de confiance (cognitive et affective) susceptibles d’être mobilisée par le manager pour favoriser ces comportements. Notre argumentation soutient que la mobilisation de la confiance en pratique doit porter sur deux éléments complémentaires et trois postures du manager. Premièrement la construction d’un environnement professionnel sécurisant, qui s’appuie sur l’initiation d’une confiance cognitive. Deuxièmement un mode d’action spécifique au sein de ce cadre sécurisant pour développer la relation de confiance à un niveau plus affectif, seul niveau de confiance à même de générer et réguler les comportements positifs sur le long terme. Ce mode d’action repose sur trois postures complémentaires du manager que nous discutons : le rôle d’architecte associé au développement de la confiance cognitive, la posture d’animateur, qui permet le passage d’une confiance cognitive à une confiance affective, enfin la posture de coach. Cette posture permet de développer et maintenir la confiance affective pour réguler au mieux les émotions positives à la base des COP.

 

Mots-clés : comportements positifs, confiance interpersonnelle, confiance cognitive, confiance affective, management d’équipe

 

 

 

 

 

Attirer et fidéliser le vivier de talents :

cas des entreprises internationales tunisiennes

 

Imen ZAMIT

Institut Supérieur de Gestion de Sousse (Tunisie)

 

Lassâad LAKHAL

Université de Sousse (Tunisie)

 

 

Résumé :

Cet article vise à chercher de nouvelles pratiques de gestion des talents qui attirent et fidélisent les talents internes et externe pour faire face à la concurrence et augmenter la productivité de l’entreprise. En effet, le thème et le problème abordés dans le cadre de cette recherche offrent à notre réflexion des aspects jusqu’ici peu explorés. Répondant à cette problématique, nous avons réalisé 45 entretiens semi-directifs, traité par le logiciel NVivo 10 en nous basant sur l’analyse de contenu thématique, étudié auprès des responsables des ressources humaines et le pool de talents de cinq entreprises internationales tunisiennes spécialisées dans le domaine de l’informatique et de la télécommunication (Sofrecom, Vermeg, Leoni, groupe Orange et Ooredoo), qui nous ont permis d’adopter des plans d’accompagnement efficaces aux viviers de talents afin d’optimiser leurs potentiels et ensuite les fidéliser.

 

Mots-clés : talent inné, talent acquis, pratiques de gestion des talents, attraction des talents, rétention des talents

 

 

 

 

 

 
 
Journée de Recherche Ripco 2021
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Lieu
Événement en ligne
Date
15 juin 2021
Calendrier
Soumission des résumés étendus (extended abstracts) : 31 mars 2021
Réponse du comité scientifique : 30 avril 2021
Soumissions
La soumission des propositions se fait uniquement par email :
soumission_jr2021@ripco-online.com
Publications
Les meilleures communications abordant les comportements organisationnels positifs seront présélectionnées en vue d’un numéro spécial de la RIPCO. Les meilleures communications portant sur les autres thématiques du comportement organisationnel seront présélectionnées pour être publiées dans des numéros reguliers.
Contact
Si questions, merci de contacter la revue par email : contact@ripco-online.com
 
 
 
 
   
 
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